Né à Ransart en 1931, le prêtre et écrivain Max Vilain est décédé le 6 mai 2018. Après être passé par les séminaires de Louvain et Tournai, il a été ordonné prêtre en 1957 et a été, entre autres, curé de Ham-sur-Heure de 1974 à 1996. Membre de l’Association des Écrivains belges, de l’Association royale des Écrivains de Wallonie, collaborateur régulier de la Revue générale et du Spantole, il laisse plusieurs essais et romans salués par différents prix littéraires, dont le prix Gauchez-Philippot, reçu en 1979 pour son essai Pour saluer L’Homme qui rit.Son oeuvre témoigne notamment de son amour des lieux. Le chien d’Orion, son premier roman, fait ainsi revivre le Languedoc où il a trouvé refuge en 1940. Laurent Briquet, son deuxième roman, chante quant à lui les Ardennes françaises de ses vacances d’adolescent. Il a aussi célébré les Alpes dans Montagnes et Israël dans son Guide biblique d’Israël.
Œuvres de Max Vilain
Ceci est l’Ardenne, essai, La Dryade, 1965.
Le chien d’Orion, roman, La Dryade, 1972.
L’espérance, essai, La Dryade, 1972.
Notre Méditerranée à travers la littérature, essai, La Dryade, 1973.
Montagnes, essai, La Dryade, 1974.
Laurent Briquet, roman, La Dryade, 1975.
Pour saluer L’Homme qui rit, essai, La Dryade, 1978.
Rimbaud Pascal… nos grands vivants, essai, Éditions du Ropieur, 1980.
Guide biblique d’Israël, essai, Rossel et Apostolat des Éditions, 1981.
Thérèse de Lisieux et nous, essai, Lethielleux, 1986.
Ces billets du matin, essai, La Dryade, 1987.
Les pigeons de Menton, essai, La Dryade, 1989.
Le royaume parmi nous, essai, La Dryade, 1989.
Saint Louis-Marie Grignion du Montfort, à pas de géant, biographie, Apostolat Montfortain, 1994.
L’Imitation, une grâce pour notre temps, essai, Téqui, 1996.
Au long des chemins, au fil des bouquins, essai, La Dryade, 1999.
Le chemin du curé, roman, Editions de la Page, 2003.