Dans l’intimité de la bibliothèque de Colette Nys-Mazure

Colette Nys-Mazure

Généreuse et passionnée, Colette Nys-Mazure nous invite à pousser les portes de ses bibliothèques intimes où les livres ne cessent, d’une pièce à l’autre, de dialoguer pour tisser un ensemble complice de correspondances feutrées. Chaque livre est une nouvelle strate venant nourrir la passion des mots et l’activité qui en découle. De ses fonctions éditoriales à celles d’animatrice d’ateliers d’écriture, les livres sont autant de rencontres, de carrefours qui balisent sa route. Avec la publication récente d’À nous deux[1], Colette Nys-Mazure poursuit cet échange entre écriture, lecture et peinture. Pour le Carnet, cette rencontre est une manière de célébrer, avec elle, dans le plaisir de la parole réciproque, le pouvoir fascinant de la lecture et de l’écrit.

« Parcours de la bibliothèque intime
en épelant les titres
comme il égrène son carnet d’adresses … [2]»
C. Nys-Mazure 

Vos premiers souvenirs de lectrice sont-ils liés à des illustrations, une odeur ou une texture de papier ?

C’est assez facile de me souvenir de ces premiers émois de lectrice. Vers six ans, avant la mort de mes parents, j’ai reçu d’un oncle, Tom Playfair de Francis Finn dans une belle édition illustrée que j’ai d’ailleurs conservée bien qu’elle soit presque démantibulée. À cet âge, je ne lisais pas encore mais je me revois, le dimanche, pendant que les grandes personnes traînaient à table, monter au grenier et ouvrir ce livre dont l’odeur se mêlait à celle de la pièce. C’était un moment privilégié, un plaisir d’approcher ce mystère de l’écriture, des caractères imprimés, en regard des illustrations, que je ne pouvais pas encore déchiffrer mais qui faisaient naître en moi l’envie d’apprendre à lire. Un autre souvenir est lié à ma grand-mère paternelle, lectrice invétérée. Je la voyais sous un globe, hors du monde, quand elle était plongée dans ses bouquins. Mais si je l’interrogeais sur ce qu’elle faisait, elle me répondait Je lis!  Une évidence pour elle. Pour moi, le fait de la sentir captivée aiguisait le désir de pousser la porte des mots. Ensuite, dès que j’ai pu lire, ce fut comme une déferlante. Tout y passait : des bandes dessinées, le journal de Tintin, des livres illustrés – Gulliver à Lilliput par exemple -, la série des comtesses de Ségur, etc. Un livre de Trilby[3], Dadou gosse de Paris est aussi très présent dans mon souvenir.

Étiez-vous entourée de livres à la maison ?

Il y avait deux bibliothèques auxquelles je ne pouvais pas avoir accès parce que j’étais trop jeune. Je n’avais pas encore le droit de lire Zola ou Flaubert ! Cependant, nous possédions une collection importante de numéros de la revue littéraire Indications, qui paraissait à l’époque en feuillets. Je me suis nourrie chaque mois de ces recensions de livres, les dévorant par anticipation. Plus tard, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt l’émission télévisée « Lectures pour tous » de Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet, Max-Pol Fouchet, Nicole Védrès qui avaient le don de donner envie de lire. Vers 14 ans aussi, on m’a offert des anthologies comme celle de Marcel Arland[4] dans laquelle j’ai puisé et appris nombre de poèmes par cœur. J’ai le souvenir d’avoir lu et relu également les manuels scolaires de l’époque que nous pouvions garder à la fin de l’année.

Quels genres littéraires affectionniez-vous le plus ?

J’ai toujours beaucoup aimé la poésie et les romans. Par contre, j’ai éprouvé plus de difficultés à lire du théâtre. Encore aujourd’hui, j’en lis peu. J’aime voir les pièces, la façon dont le metteur en scène et les comédiens lui donnent corps, mais je parviens difficilement à m’imaginer la représentation à partir du texte, Racine, Anouilh, Willems, Wouters et quelques autres mis à part. J’ai lu aussi beaucoup d’essais, notamment ceux de Charles Moeller , de Jean Onimus La connaissance poétique, de Philippe Jaccottet Une transaction secrète, de Jean-Pierre Richard ou de Gaston Bachelard. À l’université de Louvain, j’ai suivi le cours à option de Joseph Hanse consacré à la littérature belge ; au début d’année, il dictait une liste de livres dans laquelle on devait choisir ses lectures. À l’examen, il s’est très vite aperçu que je ne mentais pas quand je lui ai dit que j’avais tout lu. Une véritable imprégnation. C’est à partir de ce moment que j’ai découvert les facettes de la littérature belge. C’est à force de lire qu’on prend goût à la lecture et l’écriture. Je lis aussi de nombreux livres étrangers en traduction.

En vous relisant justement, il semble évident que le livre occupe une place centrale dans vos textes. Le livre comme véhicule de pensée, mais aussi comme carrefour entre lecture et écriture. Concernant ces rapports, pourriez-vous situer le moment où de lectrice, vous avez basculé vers l’écriture ? Y-a-t-il eu un auteur, un livre en particulier qui a servi de révélateur pour vous ?

Certains livres sont comme des textes d’appel qui enclenchent automatiquement cette envie ou ce besoin d’écrire, à la fois par la façon dont l’auteur  utilise les mots, les dispose sur la page, mais aussi parce que je sens qu’il s’agit là d’un livre essentiel. Cela me rend confiante dans le pouvoir du livre,  alors qu’à d’autres moment, l’univers livresque m’apparaît d’une telle médiocrité, tout à la fois convenu, formaté, vide et vain au point d’en être dégoûté. Invitée comme juré pour différents prix littéraires, je suis amenée à lire beaucoup de textes inédits. Dans ce cadre, cette pulsion d’écriture issue de la lecture peut devenir un critère ; autrement dit, quand un manuscrit me donne envie d’écrire – que ce soit par la saveur des mots, l’appel à l’imaginaire, la thématique forte, des personnages insolites, une musique originale, je le retiens.

Mes lectures d’adolescente – poésie ou roman – m’entraînaient dans leur sillage. J’avais envie d’écrire des histoires d’enfants en pleine nature ou égarés dans une ville. Comme beaucoup, j’ai commencé à écrire « à la façon de », des poèmes dans le style de ceux de Marie Noël ou Charles Péguy par exemple. On reste sous influence pendant tout un temps avant de trouver sa propre écriture. Pour moi, les écrivains majeurs sont ceux qui vous bouleversent, vous émerveillent, mais qui ne vous paralysent pas. Ce sont des auteurs tremplins ; ils vous donnent envie d’y aller ; ils sont contagieux du plaisir et de la nécessité d’écrire. Quand je tombe sur un texte qui me semble fabriqué ou artificiel, je sais vers quels auteurs je vais revenir pour retrouver la saveur du livre. Inversement, si un livre me passionne, je n’ai de cesse de le partager avec d’autres.

« J’aime ces livres qui parlent du livre… »

Vous prêtez donc facilement les livres.

Evidemment ! Lorsque j’ai lu Prodige de Nancy Huston que j’ai adoré, je l’ai aussitôt prêté. Si la personne oublie de me le rendre, je le rachète et le prête à nouveau. Il y a comme cela une quantité de livres que j’ai rachetés, au point qu’un livre, que j’ai lu plusieurs fois, paraît neuf dans ma bibliothèque parce que le mien continue à circuler. Pour le moment, je fais découvrir à qui veut, un roman de Pascal Mercier (en 10/18), Train de nuit pour Lisbonne. Un livre magnifique que j’ai déjà offert une demi-douzaine de fois ! Un ouvrage qu’on pourrait rapprocher de L’ombre du vent de l’espagnol Carlos Ruiz Zafón, par la richesse du vocabulaire, de l’imagination, de la recréation d’une ville et de l’amour du livre en soi. J’aime ces livres qui parlent du livre, comme La lectrice de Raymond Jean ou Sonietchka de Ludmila Oulitskaïa.

Pour revenir à ces auteurs qui vous ont induite en écriture, Marguerite Yourcenar occupe, je crois, une place de choix dans votre parcours ?

Certainement ! Quand j’étais en résidence à la villa Yourcenar au sommet du Mont-Noir , il m’arrivait régulièrement de relire au hasard une page des Nouvelles orientales, de L’œuvre au noir ou de Souvenirs pieux, et j’étais immédiatement plongée dans cette langue-fleuve vigoureuse et magnifique. Ma première rencontre avec son œuvre est assez étonnante car elle est passée par la voix. J’étais alors dans une période un peu difficile de mon existence, très fatiguée par une nouvelle naissance, comme vidée, et, tout en donnant le bain à mon bébé, j’ai entendu une lecture de L’œuvre au noir à la radio. Tout à coup, j’ai senti en moi une énergie qui m’était transmise par le biais de la voix de la comédienne et par la profondeur de l’évocation, le style très particulier, tenu, tendu de cette femme écrivain. J’ai compris que la vie était une aventure qui méritait d’être vécue, qu’il y avait en chacun d’infinies ressources. Je me suis précipitée ensuite sur toute son œuvre. Une des nouvelles de Yourcenar que j’apprécie le plus est sans doute Comment Wang-Fô fut sauvé. Une merveilleuse fable sur le pouvoir de l’art. En cela, je crois sincèrement que l’écriture, comme la musique ou la peinture, peut nous emporter, nous renouveler, transfigurer les êtres et les choses sans pour autant défigurer le réel.

Aux deux occurrences dont nous venons de parler, à savoir la lecture et l’écriture, vient s’ajouter, dans votre œuvre, une troisième qui est celle de l’oralité. Ainsi, ces trois notions indissociables, lire, écrire et dire, semblent être le fruit d’un seul mouvement du corps. Lorsque vous écrivez, vous arrive-t-il de faire des aller-retours entre le bureau et votre bibliothèque, pour vérifier une référence, vous remémorer une citation ?

Enfant, j’aimais la voix de Maman ou celle d’un grand cousin lisant ou racontant une histoire et j’ai toujours pratiqué la lecture à voix haute. Quand j’enseignais le français, j’apprenais à mes élèves la technique de la lecture vivante. Ils découvraient ainsi le plaisir intense de tenir une classe dans le creux de la main par le seul pouvoir de leur lecture soutenue. En voiture ou avant de m’endormir, j’aime écouter des enregistrements de textes lus par des comédiens, Proust par Trintignant ou Les variations Goldberg par Nancy Huston, etc. Concernant ces va-et-vient dont vous parlez, il y a là quelque chose de terrible (rires). Quand je suis ici et mobile, je suis constamment distraite par tel ou tel ouvrage sur lequel je retombe en cherchant un passage par exemple. Bien souvent, je finis par m’installer pour relire le livre entier. J’avoue que l’écriture des autres me plaît plus que la mienne et pourtant je continue à écrire, incapable d’y renoncer ! Voilà pourquoi j’apprécie les résidences d’auteur, je peux partir les mains vides avec mon ordinateur et mes cahiers comme seuls instruments. Cela m’oblige à m’en tenir exclusivement à mon  texte en chantier. Lorsque j’entre en écriture j’essaye de m’imposer une certaine discipline, une forme d’ascèse. De toute manière, je ne suis jamais à la hauteur de ce que je voudrais écrire, mais j’écris.

Dans un article tiré de L’histoire des bibliothèques françaises[5], l’auteur, Philippe Arbaizar, compare la bibliothèque personnelle à un théâtre de la mémoire. Cette formule pourrait-elle vous convenir ?

La bibliothèque peut être perçue comme une succession d’instants de vie, de lectures, qui s’empilent, au rythme des nouveaux livres, forment des strates qui participent à  l’élaboration d’un arrière-pays dans notre conscience. Certains de ces livres, je ne les ai plus relus, mais ils ont tellement compté à un moment de ma vie que je ne voudrais pas m’en séparer. Ils font vraiment partie de moi. J’ai d’ailleurs pris l’habitude de les annoter, de les gorger d’articles de presse, de signets, de pense-bêtes. Au lieu de parcourir, il faut se colleter au texte, lire de manière active, crayon en main, pour se l’approprier réellement. 

« …la bibliothèque est tout le temps en mouvement… » 

Dans La patrie des livres, un chapitre de Célébration du quotidien, vous évoquez d’ailleurs cette pratique et écrivez : « Je lis-j’écris. J’écris en marge des lignes mon propre livre. »

Oui, d’ailleurs, quand je prête un livre, je livre un peu de moi-même à travers ces traces de lecture personnelle et je dois d’abord ôter de l’exemplaire toutes les coupures de presse rassemblées sur l’auteur ou le texte lui-même. Le plus délicat est de réintroduire toutes ces notes quand on vous rend le livre ! Que cela soit dans le cadre des ateliers d’écriture que j’anime ou la préparation de conférences, je suis sans cesse en train de piller ma bibliothèque, de la remodeler. La bibliothèque est tout le temps en mouvement, un réel tourbillon ! Par ailleurs, il est indispensable de me débarrasser de livres sous peine d’étouffer. Récemment, j’en ai donné deux caisses à la bibliothèque de la prison de Tournai. Ce ne sont pas du tout des livres que je n’apprécie pas, mais je sais que je n’aurai pas le temps de les relire et je suis convaincue que ce qu’on ne donne pas rouille, pourrit, se fait dévorer par les mites ! De même, on m’a offert l’œuvre de Michaux en Pléiade. Je me suis alors délestée des volumes de ses œuvres que je possédais parce qu’ils faisaient, d’une certaine manière, double emploi. Même si je préfère lire en édition originale, je me dis que c’est un peu mesquin de vouloir conserver tout cela. Les livres sont là pour circuler. Il m’arrive même d’en laisser volontairement sur les banquettes de train !

Pour revenir à la mémoire, thématique essentielle dans votre oeuvre, vous citez dans différents textes deux auteurs, Roland Barthes et Michel de Certeau, qui se sont chacun penchés sur ces relations entre lecture et écriture. Dans leur sillage, vous adoptez, me semble-t-il, une écriture de l’éclat, de la bribe. Est-ce là votre manière de mêler, dans une célébration de l’écriture, tous ces souvenirs de lectures, de rencontres, d’amitiés comme autant de parcelles de votre bibliothèque mentale ?

Vous avez raison de citer Barthes. Il fait partie de ces auteurs qui incitent à la liberté en multipliant les pistes de lecture. Je crois qu’il a réellement transformé la vision étroite de la littérature, du sens à trouver. Il n’y a pas un sens. Il y a au contraire tous les sens qui échappent à l’auteur lui-même et ceux qu’apportent les différents lecteurs. Tournier rappelle aussi qu’ « un livre a toujours deux auteurs, celui qui l’écrit et celui qui le lit. »

Votre question m’intéresse beaucoup. Quand j’étais enfant, peu après la guerre sur la plage de La Panne, j’étais fascinée par les éclats de mica provenant des avions qui avaient explosé en vol. On marchait sur le sable et on captait ces scintillements comme autant de grains de soleil capturés par le mica. J’ai observé que chaque personne offre des facettes différentes, belles ou sombres. Les écrivains que j’apprécie le plus, ce sont ceux qui nous donnent à voir des personnages complexes avec leurs contradictions, leurs incohérences. Tout ce qui, en somme, rend la vérité d’une vie. Cela me fait penser à cette phrase si juste d’Henry Bauchau : « Le vitrail travaille la lumière, l’écriture l’obscurité intérieure. »  Je suis sensible à cette juxtaposition d’éléments disparates de la part de l’écrivain mais aussi du lecteur. On la retrouve dans le superbe livre de Virginia Woolf, Les vagues, que Marguerite Yourcenar a d’ailleurs traduit. Avec ce mouvement de la mer, on est plongé littéralement dans le scintillement des vagues, changeantes comme la vie des personnages, traduite par leurs monologues intérieurs entrecroisés. Mais c’est aussi les paroles échangées qui se réverbèrent et se mêlent, se fondent subtilement dans le décor. Voilà pour moi un chef-d’œuvre de la littérature. J’ai retrouvé récemment un plaisir analogue en lisant Regarde la vague de François Emmanuel.

Pour en venir à votre bibliothèque physique, à côté de la littérature, quelles sont les autres grandes thématiques que l’on y retrouve ?

Je possède beaucoup de monographies sur la peinture, sur les liens entre l’art pictural et l’écrit, de nombreux catalogues d’expositions, des livres qui allient écriture et photographies comme ceux de Nicolas Bouvier que j’aime particulièrement. J’étais très attirée par une collection des éditions Flohic qui n’existe malheureusement plus. On trouvait par exemple un livre de François Bon sur Hopper ou de Sylvie Germain sur Vermeer.

« Quand les livres sont en désordre, ils prennent beaucoup plus de place ! »

Peut-on y déceler un classement ?

C’est une question difficile. C’est un peu comme si on me demandait de classer mes amis. Cependant, je m’y suis attelée. Il n’y a pas de pièce sans bibliothèque visible ou invisible. J’ai placé dans une chambre la littérature belge, tous genres confondus. J’ai également une bibliothèque contenant une partie de mes livres de poche dans la pièce consacrée à ceux que j’utilise pour les ateliers d’écriture. Dans une autre chambre, j’ai rassemblé la poésie et ce n’est pas rien. Ailleurs encore, on trouvera les essais, les livres de spiritualité, les livres d’art. La bibliothèque de palier contient les livres d’auteurs étrangers et quelques revues que je conserve. Au sein de ces différentes bibliothèques, j’essaye de garder un classement alphabétique, ce qui me permet de retrouver facilement les ouvrages dont j’ai besoin et de gagner du temps. Quand les livres sont en désordre, ils prennent beaucoup plus de place !

Réservez-vous une place à part pour les livres qui vous sont dédicacés ?

Non, ils sont avec les autres. Je n’accorde pas un prix immense aux dédicaces même si certaines me touchent beaucoup. Et même ceux-là, je les prête volontiers. Quand les livres circulent, c’est la vie qui se propage, c’est la liberté. Vous savez, il y a des auteurs dont je déteste la vie mais dont j’adore les livres (rires) !

On revient à cette force des mots, cette énergie qui est sans doute le point commun de tout ce que l’on vient d’évoquer.

Oui, vivre, lire, écrire sont pour moi un seul et même verbe. Il n’y a pas de trait d’union entre les trois, ils sont « Un ». La vie alimente la lecture et l’écriture. La lecture permet de comprendre les autres. Ecrire creuse sa propre vie et donne parfois la possibilité aux autres de nous rejoindre comme nous les rejoignons. Trois axes essentiels, certainement ! Sur ma tombe vous trouverez ce distique « Tendre à travers mots une main /et traverser la nuit sans mourir ».

Rony Demaeseneer


[1] Colette NYS-MAZURE, A nous deux, Bayard, 2008

[2] Colette NYS-MAZURE, Feux dans la nuit, Labor, Espace Nord, 2005

[3] Romancière française (1875-1962) à succès, pour la jeunesse.

[4] Marcel ARLAND, Anthologie de la poésie française, Stock, 1941

[5] L’histoire des bibliothèques françaises : 1914-1990 (tome IV), Cercle de la Librairie, 1992


Article paru dans Le Carnet et les Instants n° 154 (2008)