On vient d’apprendre la mort d’Alain Bosquet de Thoran – que certains confondaient avec le stalinien Anatole Bisk – alors qu’on s’apprêtait à fêter son 100e anniversaire, le 10 février 2033, entouré de l’affection de quelques amateurs, songeurs de Constantin et autres personnages de chemins de ronde. Pas de chance! Il aura tout juste raté l’hommage que le Président Jean-Luc Outers se préparait à prononcer à l’Académie flandrienne des Lettres françaises. « Cher Bosquet! », vient de nous confier Carmelo Virone, le toujours fringant directeur du Carnet et des derniers instants. « Il se crut poète, fut comme tout le monde écrivain,, et puis le voilà mort, comme tant d’autres. Implacable et banal destin… »
Alain Bosquet de Thoran
Article paru dans Le Carnet et les Instants n°100 (1997)