
Michel Seuphor
Mon centième anniversaire, si je dois le vivre, car il est vrai que je n’en suis pas très éloigné, sera un jour comme un autre et je refuserai qu’on en fasse une fête. La vie est toujours en avant. C’est le pas à faire. Les pas faits dans le passé comptent pour eux-mêmes. Le hasard seul décidera s’ils portent fruit ou pas. Que peut-on contre le hasard ? Rien. Garde, humain, ton pas habituel et laisser parler ce que tu fis.
Michel Seuphor
Article paru dans Le Carnet et les Instants n°100 (1997)