Grand prix de l’imaginaire 2024 : les sélections

Le grand prix de l’imaginaire 2024 a livré ses différentes sélections. Il sera remis le 18 mai à Montpellier. 

Le grand prix de l’imaginaire

Né en 1974, le Grand prix de l’imaginaire s’est enrichi au cours du temps de différentes catégories. Il est aujourd’hui en France le plus ancien prix en activité concernant les littératures de l’imaginaire. Considéré comme une référence dans le domaine, il offre à ses lauréates et lauréats une reconnaissance symbolique, sous la forme d’un certificat.

Les sélections

Roman francophone

gunzig rocky dernier rivage

Thomas Gunzig figure dans la sélection Roman francophone pour son dernier livre, Rocky, dernier rivage (Au diable vauvert). Il ne s’agit pas d’une première pour le romancier, déjà présent en sélection l’année dernière pour Le sang des bêtes

Les autres livres en lice : 

  • La trame de Bombyx Mori Collectif (La Volte)
  • Le livre de Nathan de Nicolas Cartelet (Mu)
  • Méduse de Martine Desjardins (L’Atalante)
  • Trois battements, un silence d’Anne Fakhouri (Argyll)
  • Vie contre vie de Tristan Garcia (Gallimard)
  • Le tournoi des preux / Le conte de l’assassin de Jean-Philippe Jaworski (Les moutons électriques)
  • Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic (Denoël)

Roman étranger

  • L’école des bonnes mères de Jessamine Chan, trad. Anne-Sylvie Homassel (Buchet-Chastel)
  • L’affaire Crystal Singer d’Ethan Chatagnier, trad. Michelle Charrier (Albin Michel)
  • Après nous les oiseaux de Rachel Haslund, trad. Catherine Renaud (Robert Laffont)
  • Le pays sans lune de Simon Jimenez, trad. Patrick Dechesne (J’Ai Lu)
  • Les profondeurs de Vénus de Derek Künsken, trad. Gilles Goullet (Albin Michel)
  • La mer de la Tranquillité d’Emily St. John Mandel, trad. Gérard de Chergé (Rivages)
  • Les derniers maillons de Boris Quercia, trad. Gilles Marie (Asphalte)
  • Éversion d’Alastair Reynolds, trad. Pierre-Paul Durastanti (Le Bélial’)
  • Le ministère du futur de Kim Stanley Robinson, trad. Claude Mamier (Bragelonne)
  • La sirène de Black Conch de Monique Roffey, trad. Gerty Dambury (Mémoire d’encrier)
  • Parcourir la terre disparue d’Erin Swan, trad. Juliane Nivelt (Gallmeister)
  • Les voleurs d’Innocence de Sarai Walker, trad. Janique Jouin-de laurens (Gallmeister)

Nouvelle/Novella francophone

  • L’avertissement d’Olivier Caruso (Le Bélial’ dans Bifrost n° 110)
  • Par une route sans fin d’Élodie Denis (Le Bélial’ dans Bifrost n° 112)
  • Traduction vers le rose d’Esmée Dubois (1115)
  • Le trophée de Christian Léourier (Le Bélial’ dans Une Heure-Lumière Hors-Série 2023)
  • Rossignol d’Audrey Pleynet (Le Bélial’)
  • Skin de Émilie Querbalec (Le Bélial’ dans Bifrost n° 109)
  • Le groom de Jean-François Seignol (Le Bélial’ dans Bifrost n° 111)

Nouvelle/Novella étrangère

  • Pissenlit d’Elly Bangs (Le Bélial’ dans Bifrost n° 109)
  • Une prière pour les cimes timides de Becky Chambers traduit par Marie Surgers (L’Atalante)
  • Connexions de Michael F. Flynn traduit par Jean-Daniel Brèque (Le Bélial’)
  • La cité du rire de Sequoia Nagamatsu (Le Bélial’ dans Bifrost n° 111)
  • Protectorats de Ray Nayler traduit par Henry-Luc Planchat (Le Bélial’ & Quarante-Deux)
  • Mon travail n’est pas terminé de Thomas Ligotti traduit par Fabien Courtal (Monts Métallifères)
  • Illuminations d’Alan Moore traduit par Claire Kreutzberger (Bragelonne)
  • Le Maître de Claire North traduit par Michel Pagel (Le Bélial’)
  • Bleu Zima d’Alastair Reynolds (Le Bélial’ dans Bifrost n° 110)
  • Le Dernier des aînés d’Adrian Tchaikovsky traduit par Henry-Luc Planchat (Le Bélial’)
  • L’Impératrice du Sel et de la Fortune de Nghi Vo traduit par Mikael Cabon (L’Atalante)

Roman jeunesse francophone

  • Astréa d’Alexis Brocas (Sarbacane)
  • Chevaleresses de Charlotte Bousquet (Slalom)
  • Dans le ventre de Troie de Marine Carteron (Rouergue)
  • Le Règne des chimères d’Ariel Holzl (Slalom)
  • Le Garçon qui en savait trop de Hubert Ben Kemoun (Scrineo)
  • Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne de Jérôme Leroy (Syros)
  • Obsidienne de Gaëlle Maumont (Gulf Stream)
  • La Sorcière sans nombril de Julia Thévenot (Gallimard Jeunesse)

Roman jeunesse étranger

  • L’Étrange voyage de Clover Elkin d’Eli Brown, trad. Sidonie Van den Dries (Bayard)
  • Six couronnes écarlates d’Elizabeth Lim, trad. Sophie Lamotte d’Argy (Rageot)
  • Les Trois Malla-Moulgars de Walter de la Mare, trad. Maxime Le Dain (Callidor)
  • Promotion funeste de Naomi Novik, trad. Kuntzer Benjamin (Pygmalion)
  • Sankofa, la fille adoptive de la mort de Nnedi Okorafor, trad. Anne Cohen Beucher (L’Ecole des Loisirs)
  • D.R.U.G.S. de Jarrod & Neal Shusterman, trad. Corinne Daniellot (Casterman)
  • Saules de brume de Jeff Wheeler, trad. Ariane Maksioutine (Rivka)

Traduction (Prix Jacques Chambon)

  • Mikael Cabon pour Comme un diamant dans ma mémoire de Guy Gavriel Kay (L’Atalante)
  • Getty Dambury pour La sirène de Black Conch de Monique Roffey (Mémoire d’encrier)
  • Pierre-Paul Durastanti pour Éversion d’Alastair Reynolds (Le Bélial’)
  • Gilles Goullet pour Astronautes morts de Jeff Vandermeer (Au diable vauvert)
  • Anne-Sylvie Homassel pour L’école des bonnes mères de Jessamine Chan (Buchet-Chastel)
  • Patrick Imbert pour Eux de Kay Dick (Livre de poche)
  • Claire Kreutzberger pour Illuminations d’Alan Moore (Bragelonne)

Graphisme (Prix Wojtek Siudmak)

  • Contes et nouvelles fantastiques français du XIXe siècle (Éditions courtes Et longues)
  • Samuel Araya pour Le grand dieu Pan d’Arthur Machen (Callidor)
  • Victorien Aubineau pour La société protectrice des kaijus de John Scalzi (L’Atalante)
  • Neil Blevins pour Mégastructures de Neil Blevins (Mnémos)
  • Marcela Bolivar pour Méduse de Martine Desjardins (L’Atalante)
  • Kelly Chong pour Six couronnes écarlates d’Elizabeth Lim (Rageot)
  • Anouck Faure pour Les trois Malla-Moulgars de Walter de la Mare (Callidor)
  • John Howe pour Sur les traces de Tolkien et de l’imaginaire médiéval : peintures et dessins de John Howe de John Howe, Diane Launier & Jean-Jacques Launier (Fonds Hélène & Édouard Leclerc Pour La Culture)
  • Manchu pour Protectorats de Ray Nayler (Le Bélial’ & Quarante-Deux)
  • Shahzeb Khan Raza pour La cité de soie et d’acier de Linda Carey, Louise Carey & M.R. Carey (L’Atalante)
  • Feifei Ruan pour Une prière pour les cimes timides de Becky Chambers (L’Atalante)
  • Amir Zand pour Éversion d’Alastair Reynolds (Le Bélial’)

Essai

  • Dictionnaire utopique de la science-fiction d’Ugo Bellagamba (Le Bélial’)
  • Traité des mondes factices de Pierre Déléage (PUF)
  • Voir l’invisible. Histoire visuelle du mouvement merveilleux-scientifique (1909-1930) de Fleur Hopkins-Loféron (Champ Vallon)
  • L’art du vertige de Serge Lehman (Les Moutons Électriques)
  • Le futur au pluriel : réparer la science-fiction de Ketty Steward (Éditions de l’Inframonde)
  • Terry Pratchett : Une vie avec notes de bas de page, la biographie officielle de Rob Wilkins traduit par Patrick Couton (L’Atalante)

Prix spécial

  • Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier pour l’aventure littéraire de la double trilogie La tour de garde, audacieusement portée par David Meulemans aux éditions Aux forges de Vulcain.
  • Flatland Éditeur pour son travail patrimonial, et tout spécialement pour Voyage au pays de la quatrième dimension de G. de Pawlowski, à l’occasion du centenaire de la parution, ainsi que pour le recueil de nouvelles de Jean-Pierre Andrevon, Sortilèges nocturnes.
  • Aux forges de Vulcain et Callidor pour leur travail conjoint autour d’Arthur Machen : Arthur Machen,  La colline des rêves et autres récits fantastiques (nouvelles traductions des grands textes des années 1896-1917 et première traduction en français d’Un Fragment d’existence, Aux forges de Vulcain) et Le grand dieu Pan (Callidor)
  • Francis Berthelot pour Auto-Uchronia ou Fugue en zut mineur, exercice d’autobiographie uchronique qui forme la coda d’une œuvre singulière dans le corpus de l’imaginaire français (Dystopia)
  • Au diable vauvert pour la première publication en France de la trilogie d’Octavia Butler, Xénogénésis traduit par Jessica Shapiro.

Plus d’information

Merci à ActuaLitté pour la mention des traducteurs et traductrices