Prix Goncourt, le choix de la Belgique

cussetPour sa première édition, le prix littéraire étudiant francophone « Liste Goncourt/Le Choix de la Belgique » a rendu son verdict ce 13 décembre : il couronne la romancière française Catherine Cusset pour son roman L’autre qu’on adorait (Gallimard). La lauréate a obtenu cinq voix au second tour du scrutin, devançant Petit pays de Gaël Faye et Chanson douce de Leïla Slimani qui ont chacun obtenu deux voix.

Catherine Cusset sera invitée au festival Passa Porta, qui se tiendra du 24 au 26 mars 2017, pour recevoir son prix et rencontrer les étudiants.

Ce prix s’inspire d’autres prix littéraires labellisés Goncourt qui existent déjà à l’étranger : le choix Polonais, créé en 1998 à Cracovie, le choix de l’Orient, de la Roumanie, de la Serbie, de la Suisse…Le prix a vocation à se répéter annuellement à l’automne.

Le jury belge était composé d’étudiants en Lettres de neuf universités du pays : Université Libre de Bruxelles, Université Catholique de Louvain, Université de Namur, Université de Mons, Université Saint-Louis Bruxelles,Universiteit Antwerpen, Universiteit Gent, Vrije Universiteit Brussel et KU Leuven. Les jurés ont choisi le roman de Catherine Cusset parmi les 16 livres qui constituaient la première sélection du Prix Goncourt cette année.

La première sélection du Goncourt 2016  :

Tropique de la violence de Nathacha Appanah (Gallimard)
L’enfant qui mesurait le monde de Metin Arditi (Grasset)
Ma part de Gaulois de Magyd Cherfi (Actes Sud)
L’autre qu’on adorait de Catherine Cusset (Gallimard)
Règne animal de Jean-Baptiste Del Amo (Gallimard)
La succession de Jean-Paul Dubois (L’Olivier)
Petit pays de Gaël Faye (Grasset)
Possédées de Frédéric Gros (Albin Michel)
Laëtitia ou La fin des hommes d’Ivan Jablonka (Seuil)
Cannibales de Régis Jauffret (Seuil)
Au commencement du septième jour de Luc Lang (Stock)
Continuer de Laurent Mauvignier (Minuit)
Babylone de Yasmina Reza (Flammarion)
Chanson douce de Leïla Slimani (Gallimard)
L’affaire Léon Sadorski de Romain Slocombe (Robert Laffont)
L’insouciance de Karine Tuil (Gallimard)