Marie BRUYNS, Fenêtres sur cœurs, Traverse, coll. « Lentement », 2014, 168 p., 16€
Que reste-t-il des utopies de mai 68 et de l’espoir d’un monde meilleur qui semblaient être le dû de la génération née au lendemain de la seconde guerre mondiale ? Voilà une des questions que se pose à travers ses fictions Marie Bruyns. La plupart de ces dix-sept nouvelles explorent avec humour et lucidité notre monde vu par des personnages vieillissants. Malgré son titre en clin d’œil au célèbre film d’Alfred Hitchcock, il n’y a ici aucun voyeurisme, juste des brèves d’un temps où l’amour est bancal mais le désir toujours aussi intense…