Prix Jan Michalski : la sélection

Bernard Quiriny

Le prix Jan Michalski de littérature a dévoilé la première sélection pour son édition 2020. On y retrouve Bernard Quiriny.

Le prix Jan Michalski

Créé en 2010 par la Fondation Jan Michalsi et doté de 50.000 francs suisses, le prix Jan Michalski de littérature couronne chaque année une œuvre de la littérature mondiale. L’originalité du prix réside dans son aspect multiculturel. Ouvert aux écrivains du monde entier, il s’intéresse à tous les genres littéraires, de fiction ou de non-fiction, quelle que soit la langue d’écriture. Le jury tournant, renouvelable tous les trois ans, est constitué d’écrivains reconnus pour leurs compétences linguistiques et leurs connaissances des divers genres littéraires. Un siège est également attribué un artiste s’intéressant à la littérature.

La sélection 2020

Pour la nouvelle édition du prix, le jury a communiqué une sélection de 16 titres. Parmi ceux-ci, on trouve l’auteur belge Bernard Quiriny, retenu pour son recueil de nouvelles Vies conjugales paru aux éditions Rivages en 2019.


Lire aussi : notre recension de Vie conjugales


Les autres livres retenus : 
  • Jurij Andruchowycz, Kochankowie Justycji, Przekład: Ola Hnatiuk, Katarzyna Kotyńska, Wydawnictwo Warstwy, 2019
  • Sorj Chalandon, Le jour d’avant, Grasset, 2017
  • Mia Couto, Les sables de l’empereur, trilogie, traduit du portugais (Mozambique) par Elisabeth Monteiro Rodrigues, Métailié, 2020
  • Antonio Damasio, L’ordre étrange des choses : la vie, les sentiments et la fabrique de la culture, traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Clément Nau, Odile Jacob, 2017
  • Vigdis Hjorth, Arv og miljø, Cappelen Damm, 2016
  • Sergueï Lebedev, La limite de l’oubli, traduit du russe par Luba Jurgenson, Verdier, 2014
  • Nastassja Martin, Croire aux fauves, Verticales, Paris, 2019
  • Catherine Meurisse, La légèreté, Dargaud, 2016
  • Viet Thanh Nguyen, Le sympathisant, traduit de l’anglais par Clément Baude, Belfond, 2017
  • Wojciech Nowicki, Cieśniny, Wydawnictwo Czarne, 2019
  • Erik Orsenna, Briser en nous la mer gelée, Gallimard, 2020
  • Fran Ross, Oreo, traduit de l’anglais (États-Unis) par Séverine Weiss, 10/18, 2016
  • Philippe Sands, Retour à Lemberg, traduit de l’anglais par Astrid Von Busekist, Albin Michel, 2017
  • Roland Schimmelpfennig, An einem klaren, eiskalten Januarmorgen zu Beginn des 21. Jahrhunderts, S. Fischer Verlag, 2016
  • Ruth Zylberman, Les enfants du 209 rue Saint-Maur Paris Xe, Seuil, 2020

Le palmarès du prix Jan Michalski

2010 : Aleksandar Hemon (États-Unis), pour Le projet Lazarus (Robert Laffont)
2011 : György Dragomán (Roumanie) pour Le roi blanc (Gallimard)
2012 : Julia Lovell (Royaume-Uni) pour The Opium War – Drugs, Dreams and the Making of China (Picador)
2013 : Mahmoud Dowlatabadi (Iran) pour Le colonel (Buchet-Chastel)
2014 : Serhiy Jadan (Ukraine) pour La route du Donbass (Noir sur blanc)
2015 : Mark Thompson (Royaume-Uni) pour Birth Certificate: The Story of Danilo Kiš (Cornell University Press)
2016 : Guéorgui Gospodinov (Bulgarie) pour Physique de la mélancolie (Intervalles)
2017 : Thierry Wolton (France) pour Une histoire mondiale du communisme (Grasset)
2018 : Olga Tokarczuk (Pologne) pour Les livres de Jakób (Noir sur Blanc, 2018)
2019 : Zeruya Shalev (Israël) pour Douleur (Gallimard, 2019)