Jean-Pierre BURGART, Gris lumière, Bruxelles, La lettre volée, 2014, 56 p.
Ce recueil se lit comme un journal poétique qui traduit dans une langue simple et précise des fragments de réalité perçus par le biais d’une sensation, d’un paysage, d’un instant de la vie quotidienne. Comme un peintre, l’auteur compose des poèmes-tableaux sur une ville traversée, une ambiance, un sentiment disparu, un souvenir qui n’a peut-être jamais existé, le temps de l’enfance. Le mot et l’image se confondent et s’entrecroisent dans la langue du poète qui les mélange. Continuer la lecture