
Adeline Dieudonné
Alors que l’été commence à peine, le monde du livre s’est déjà mis à l’heure de la rentrée littéraire d’automne. C’est aussi le cas du jury du prix Stanislas. Alors que les livres ne seront disponibles en librairie que dans deux mois, les finalistes sont dès à présent connus. Parmi eux, un premier roman signé d’une auteure belge.
Adeline Dieudonné, finaliste
Adeline Dieudonné figure parmi les dix finalistes du prix Stanislas pour son premier roman La vraie vie, à paraître fin août aux éditions L’Iconoclaste. Le livre raconte l’histoire de la narratrice et de son frère, qui tentent de vivre entre un père tyrannique, chasseur de gros gibier et une mère complètement effacée.
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Née en 1982, Adeline Dieudonné est comédienne de formation. La vraie vie est son premier roman, mais pas son premier livre. Aux éditions Lamiroy, elle a déjà publié Bonobo moussaka, un seul-en-scène qu’elle a elle-même interprété, et Seule dans le noir, une nouvelle parue dans la collection « Opuscules ». Elle s’était aussi signalée précédemment en remportant le grand concours de nouvelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur le thème « Pousse-café », avec une nouvelle intitulée Amarula.
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Le prix Stanislas
Doté de 3.000 €, le prix Stanislas récompense le meilleur premier roman de la rentrée littéraire, Le prix est remis à Nancy, à l’occasion du Livre sur la place. Ce sera le 8 septembre.
Le jury 2018

Le jury du prix Stanislas 2018
Le jury du prix Stanislas est présidé cette année par l’écrivaine Leïla Slimani. Il est composé de cinq journalistes issus des médias partenaires et de cinq salariés de Groupama, partenaire privé de l’événement.
Les dix finalistes du prix Stanislas
– Meryem Alaoui, La vérité sort de la bouche du cheval (Gallimard)
– Inès Bayard, Le malheur du bas (Albin Michel)
– Estelle-Sarah Bulle, Là où les chiens aboient par la queue (Liana Lévi)
– Pauline Delabroy-Allard, Ça raconte Sarah (Minuit)
– Adeline Dieudonné, La vraie vie (L’Iconoclaste)
– Colas Gutman, Le complexe d’Hoffman (l’Olivier)
– Dov Hoenig, Rue du Triomphe (Robert Laffont)
– Sarah Manigne, L’atelier (Mercure de France)
– Laurent Seyer, Les poteaux étaient carrés (Finitude)
– Thi Thu, Presque une nuit d’été (Rivages)