
Michel Lambert
Malgré le calendrier éditorial bouleversé, le jury du prix Renaudot a publié sa traditionnelle sélection de printemps, dans les catégories fiction et essai. Une liste établie, confinement oblige, par « télé-concertation« . La sélection se veut non une indication sur le futur lauréat du prix, mais plutôt une liste de lectures recommandées pour l’été qui approche.
Michel Lambert dans la sélection
Dans la sélection figure le nouveau recueil de nouvelles de Michel Lambert, Et je me retournerai souvent, à paraître le 26 mai aux éditions Pierre-Guillaume de Roux.
La présence d’un recueil de nouvelles dans des sélections où domine traditionnellement le roman est en soi une performance à saluer.
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Le précédent livre de Michel Lambert, L’adaptation, avait déjà connu les honneurs de la sélection de printemps 2018 du Renaudot.
La sélection dans la catégorie Fiction
- L’école du ciel d’Elisabeth Barillé, Grasset
- Azur noir d’Alain Blottière, Gallimard
- La maison indigène de Claro, Actes Sud
- L’officier de fortune de Xavier Houssin, Grasset
- Papa de Régis Jauffret, Seuil
- Je me retournerai souvent de Michel Lambert, Pierre-Guillaume de Roux
- Le roman inépuisable de Philippe Le Guillou, Gallimard
- La réaction de Côme Martin-Karl, Gallimard
- Ma Louise d’Édouard Moradpour, Michel de Maule
- Les petites victoires de Pierre Notte, Gallimard
- Amrita de Patricia Reznikov, Flammarion
- Que sont nos amis devenus? d’Antoine Senanque, Grasset
- Le dernier Juif d’Europe de Joann Sfar, Albin Michel
- Évangile des égarés de Georgina Tacou, Gallimard
La sélection dans la catégorie Essai
- Barocco Bordello de Thierry Clermont, Seuil
- La non-épuration en France d’Annie Lacroix-Riz, Armand Colin
- L’effet maternel de Virginie Linhart, Flammarion
- L’avenir des simples de Jean Rouaud, Grasset
Les Belges et le Renaudot
Seuls deux auteurs belges ont remporté le prix Renaudot : Conrad Detrez en 1978 pour L’herbe à brûler (Calmann-Lévy) et François Weyergans en 1992 pour La démence du boxeur (Grasset).
Le Renaudot de l’essai a été attribué en 2001 à Simon Leys pour Protée et autres essais (Gallimard).
Adeline Dieudonné a reçu le Renaudot des lycéens en 2018 pour La vraie vie (L’iconoclaste).