Décès de Gaspard Hons

Gaspard Hons

Le poète Gaspard Hons est décédé

Nous apprenons le décès de l’écrivain Gaspard Hons, né à La Calamine le 3 novembre 1937. Son oeuvre, essentiellement poétique, a été plusieurs fois récompensée. 

Auteur de nombreux recueils, Gaspard Hons a contribué au dynamisme poétique propre à la région liégeoise. Présentant brièvement son oeuvre dans Le Carnet et les Instants (n° 194, 2017), Gérald Purnelle dit de l’auteur qu’il « passe progressivement d’un sensualisme matérialiste et linguistique proche d’Izoard à une écriture plus philosophique, avec pour pivot le recueil Personne ne précède, écrit en 1985-1986« .


Lire aussi : La poésie à Liège : d’Izoard et Jacqmin à nos jours (C.I. 194)


Sa bibliographie, ample, témoigne d’un travail régulier avec les maisons d’édition poétique de référence, en Belgique (Le Taillis pré, Le Tétras Lyre, L’Arbre à paroles..) et à l’étranger (en particulier les éditions Rougerie).

Bibliographie sélective de Gaspard Hons

Cordages d’haleines, Atelier de l’Agneau, 1975
Maternité. La transhumance, Atelier la Soif étanche, 1976
Juin, lampe bleue et feu d’épaules, Temps parallèle, 1976
Baccarat dans le texte, Cormier, 1979
Auberge de taffetas,Vérités, 1979
Éternuement en ce lieu, La Louve, 1984
Fusil posé à l’ombre des chasseurs, Cahiers du confluent, 1984
Éléments pour une demeure, Jacques Brémond, 1984
Verger peint, Apprentypographe,1985
Mémoire peinte, Rougerie, 1985
Chemins, Pré de l’âge, 1985
Or & grès, Arbre à paroles, coll. « Buisson ardent », 1988
La maison de personne, Rougerie, 1988
Le poème de personne, Bernard Gilson, 1988
Des poèmes très ordinaires, Tétras-Lyre, 1991
Le livre de personne, Rougerie, 1991
La dernière montagne, Bibelot, 1991
Le froid n’atteint pas les pommiers en fleur, Rougerie, 1992
Personne ne précède,Hatier, 1993
Un papillon posé sur un livre de Georges Perec, Rougerie, 1993
Au seul souci de voyager, Phi, 1994
Bleu là-haut, Tétras-Lyre, 1995
Un nom sous ma langue, Tétras-Lyre, 1995
Le jardin des morts heureux, Rougerie, 1996
Noli me tangere, Taillis Pré, 1997
La morale des abattoirs, Tétras Lyre, 1997
Visage racinéant, Rougerie, 1999
Le jardin de Cranach, Taillis Pré, 2000
L’écart, la distance, Taillis Pré, 2001
Un grand lieu vide sans vaisseaux, Taillis Pré, 2003
La fleur incréée, La Porte, 2004
Promenade à Rorschach, Taillis Pré, 2005
Propos notés en ramassant des aiguilles de pin, Rougerie, 2005
Les abeilles de personne, Taillis Pré, 2008
Roses improbables, Taillis Pré, 2009
Petites proses matinales, Rougerie, 2012
Roses imbrûlées, Estuaires, 2013
Le bel automne suivi de La merveille du rien, Rougerie, 2014
Giordano Bruno et autres proses, Tandem, 2014

Les prix reçus par Gaspard Hons

  • Prix René Gerbault 1979, pour Auberge de taffetas
  • Prix Claude Ardent, 1985, pour Le voyage précaire
  • Prix Maurice et Gisèle Gauchez-Philippot, 1987, pour Mémoire peinte
  • Prix de l’Agence de Coopération culturelle et technique, 1989, pour Personne ne précède
  • Prix Froissart, 1992, pour Offert aux dieux lointains
  • Prix Emma Martin, 2001, pour Le jardin de Cranach
  • Prix Jean Kobs, 2002, pour Le jardin de Cranach
  • Prix Louis Guillaume du poème en prose, 2006, pour Propos notés en ramassant des aiguilles de pin
  • Prix Robert Goffin, 2008, pour Roses improbables (sur manuscrit)
  • Prix Eugène Schmits, 2009, pour Les abeilles de personne
  • Prix Lucien Malpertuis, 2009, pour l’ensemble de son oeuvre poétique