
Tuyet Nga Nguyen
Le prix des cinq continents de la Francophonie a ses finalistes. Dix livres issus des différents territoires de la Francophonie seront soumis au jury final.
Les finalistes 2020
Les comités chargés de désigner les dix finalistes soulignent que « dans la sélection 2020, ressortent les thématiques du vécu migratoire, des récits marqués par un retour sur des passés occultés et du travail de la mémoire qui déterminent les identités. Les comités constatent la prépondérance de textes de qualité signés par des écrivaines et la présence de plusieurs premiers romans ».
Parmi les 10 finalistes retenus pour cette édition figure Tuyêt-Nga Nguyen pour Soie et métal paru aux éditions Academia.
Lire aussi : notre recension de Soie et métal
- C’est beau la guerre de Youssouf Amine Elalamy (Maroc) éditions Le Fennec
(Maroc) - Les jours viennent et passent de Hemley Boum (Cameroun-France) aux éditions
Gallimard (France) - Nafar de Mathilde Chapuis (France) aux éditions Liana Levi (France)
- Otages de Nina Bouraoui (Algérie-France) aux éditions Lattès (France)
- Rivage de la colère de Caroline Laurent (Maurice-France) aux éditions les Escales
(France) - Rouge impératrice de Léonora Miano (Cameroun-France) aux éditions Grasset
& Fasquelle (France) - Soie et métal de Tuyet Nga Nguyen (Vietnam-Fédération Wallonie-Bruxelles) aux
éditions Academia (Fédération Wallonie-Bruxelles) - Ténèbre de Paul Kawczak (France-Canada-Québec) aux éditions La Peuplade
(Canada-Québec) - Tous tes enfants dispersés de Beata Umubyeyi Mairesse (Rwanda-France) aux
éditions Autrement (France) - Un monstre est là, derrière la porte de Gaelle Belem (France-Réunion) aux éditions
Gallimard (France)
Le prix des cinq continents
Créé en 2001 par l’Organisation internationale de la Francophonie, le prix des cinq continents récompense chaque année un texte de fiction narratif d’expression française. Il est remis à son lauréat dans le cadre du sommet de la Francophonie, à l’automne.
Doté de 15.000 euros, ce prix rassemble des ouvrages venus de tous les territoires de la Francophonie et au-delà. Cette année, ce sont 132 oeuvres qui ont été soumises aux cinq comités de lecture, répartis eux aussi dans toute la Francophonie. Après avoir établi leur propre sélection, les cinq comités se sont réunis par visioconférence – pandémie oblige – pour arrêter une liste commune de 10 finalistes.
Ces 10 titres sont alors soumis au vote d’un jury international.
Le palmarès
2001 : Yasmine Khlat pour Le désespoir est un péché (Seuil)
2003 : Marc Durin-Valois pour Chamelle (Jean-Claude Lattès)
2004 : Mathias Énard pour La perfection du tir (Actes Sud)
2005 : Alain Mabanckou pour Verre cassé (Seuil)
2006 : Ananda Devi pour Ève de ses décombres (Gallimard)
2007 : Wilfried N’Sondé pour Le cœur des enfants léopards (Actes Sud)
2008 : Hubert Haddad pour Palestine (Zulma)
2009 : Kossi Efoui pour Solo d’un revenant (Seuil)
2010 : Liliana Lazar pour Terre des affranchis (Gaïa)
2011 : Jocelyne Saucier pour Il pleuvait des oiseaux (XYZ)
2012 : Geneviève Damas pour Si tu passes la rivière (Luce Wilquin)
2013 : Amal Sewtohul pour Made in Mauritius (Gallimard)
2014 : Kamel Daoud pour Meursault, contre-enquête (Barzakh / Actes Sud)
2015 : In Koli Jean Bofane pour Congo Inc. Le testament de Bismarck (Actes Sud)
2016: Fawzia Zouari pour Le corps de ma mère (Joëlle Losfeld/Demeter)
2017 : Yamen Manaï pour L’amas ardent (Elyzad)
2018 : Jean Marc Turine pour La Théo des fleuves (Esperluète)
2019 : Gilles Jobidon pour Le tranquille affligé (Leméac)