
Vincent Engel remporte le prix Italiques
Le prix Italiques 2019 a son lauréat. La récompense va à Vincent Engel pour son roman Alma Viva et Viva!, son adaptation au théâtre.
Le prix Italiques
Le prix Italiques récompense alternativement une œuvre française ou belge
francophone (écrite ou audiovisuelle) consacrée à l’Italie et une œuvre italienne ayant pour objet la culture et la société en France ou en Belgique, publiées dans les trois années précédentes.
Le prix Italiques 2019
Pour cette nouvelle édition, le prix Italiques est décerné à l’écrivain belge Vincent Engel. Le prix salue l’oeuvre de fiction de l’auteur, dans laquelle l’Italie est très présente, notamment dans Raphaël et Laetitia (1995), Retour à Montechiarro (2001), Requiem vénitien (2003), ou encore Le miroir des illusions (2016).
Plus particulièrement toutefois, Vincent Engel est récompensé pour Alma Viva, roman publié aux éditions Ker en 2017 qui évoque la figure d’Antonio Vivaldi, et pour l’adaptation théâtrale du roman. Créée à l’automne 2017 par et avec Pietro Pizzuti et l’ensemble musical des Muffatti, elle a pour titre Viva!
Le palmarès du prix Italiques
- 2019 : Vincent Engel pour Viva !, et Alma Viva (Ker, 2017)
- 2018 : Luca Francesconi pour Trompe-la-mort (musique et livret)
- 2017 : Jean-Louis Poirier pour Ne plus ultra, Dante et le dernier voyage d’Ulysse (Belles Lettres, 2016) ; Stéphane Mourlane et Dominique Païni pour Ciao Italia ! Un siècle d’immigration et de culture italiennes en France (La Martinière et Musée national de l’histoire de l’immigration, 2017).
- 2016 : Pietro Pizzuti pour l’ensemble de son œuvre de comédien, d’auteur, de traducteur, et de metteur en scène.
- 2014 : Patrick Boucheron pour Conjurer la peur. Sienne 1338 – Essai sur la force politique des images (Seuil, 2014).
- 2013 : Eugenio Scalfari pour Per l’alto mare aperto (Einaudi, 2010) ; Diego Dilettoso
pour La Parigi e la Francia di Carlo Rosselli (Biblion, 2013). - 2012 : Pierre Milza pour Garibaldi (Fayard, 2012).
- 2011 : Philippe Herreweghe, chef d’orchestre, créateur de l’Accademia delle Crete senesi.
- 2009 : Marco Gervasoni pour François Mitterrand. Una biografia politica e intellettuale (Einaudi, 2007).
Mention spéciale à Umberto Coldagelli pour La quinta Repubblica da De Gaulle a Sarkozy (Donzelli editore, 2009). - 2008 : Édouard Pommier pour Comment l’art devient l’Art dans la Renaissance italienne (Gallimard 2007).
- 2007 : Pierre Jodogne pour son édition des Lettere de Francesco Guicciardini (Istituto storico per la storia moderna e contemporanea) ; et André Sempoux
pour son œuvre romanesque sur l’Italie. - 2006 : Giulia Belgioiso pour son édition de Tutte le lettere, 1619-1650 de René Descartes (Bompiani).
Mention spéciale à Maria Teresa Caracciolo pour Da Lille a Roma, Jean-Baptiste Wicar e l’Italia (Electa 2002). - 2004 : Martin Rueff pour l’anthologie Trente ans de poésie italienne : 1975-2004, publiée par la revue Poésie (Belin, n°109-110) ; et Bertrand Schefer pour sa traduction du Zibaldone de Giacomo Leopardi (Éditions Allia).
- 2003 : Damien Wigny pour ses guides sur la Toscane (Electa).
- 2002 : Benedetta Craveri pour La civiltà della conversazione (Adelphi, 2001). Traduction française : L’âge de la conversation (Gallimard, 2002).
- 2001 : Diane de Selliers pour l’édition illustrée de La légende dorée de Jacques de Voragine.
- 2000 : Hugues Le Paige pour le film-documentaire O Belgio mio.
- 1998 : Alberto Arbasino pour Parigi o cara (Adelphi).
- 1997 : Jean A. Gili pour Histoire du cinéma italien des origines à nos jours (La Martinière).