Avant de se lancer dans la présentation d’un panorama des auteurs belges d’aphorismes, sans doute ne serait-il pas inutile de préciser le concept. L’aphorisme, c’est une phrase qui se caractérise par sa brièveté, son contenu et sa capacité à provoquer une émotion, quelle qu’elle soit. Jouant sur différents procédés, elle déclenche le sourire, l’indignation, la joie, la curiosité, la réflexion… Elle peut être abstruse, impénétrable, compréhensible par son seul auteur, elle peut laisser perplexe. Ou d’une grande limpidité.
Les frontières sont difficiles à dessiner avec la maxime (ou la sentence), plus moralisatrice, le proverbe, qui est l’expression d’une forme de sagesse populaire ou le dicton, souvent sentencieux, voire tautologique.
Le genre aphoristique est pratiqué par des auteurs venus d’horizons divers, mais rares, voire exceptionnels sont celles ou ceux qui ne choisissent que cette seule manière d’écrire. L’aphorisme est pratiqué par des romanciers, des nouvellistes, des auteurs dramatiques, des scientifiques, mais généralement, les créateurs reconnus comme des maîtres du genre sont les poètes.
L’aphorisme déborde aussi du cadre de la littérature, il peut devenir punchline dans le monde de l’humour, slogan publicitaire dans le domaine du marketing voire œuvre d’art dans son exploitation, dans les arts de la rue, par exemple.
Les précurseurs : les surréalistes
André Stas, dont nous reparlerons, disait que le meilleur d’entre tous dans sa capacité à distiller des aphorismes de grande qualité, c’était Marcel Havrenne (1912 -1957). Sa volonté de discrétion, partagée avec Paul Nougé qui combattait la reconnaissance publique (« Pour mériter pleinement son nom, le poète l’oublie ou l’efface volontairement : aux autres de s’en souvenir »[1]) aura comme conséquence un nombre de publications restreint, pour une vie assez brève, mais enfin comblé par le travail de Gérard Purnelle qui a publié en 2024 au Taillis Pré ses Œuvres complètes[2]. De ses préoccupations pour les mots, — « Je ne demande aux mots que d’être mes complices d’un moment (…) » — et pour le langage, ressortent des aphorismes d’une grande sensibilité : « Lire les autres pour soi, mais se relire en pensant aux autres » ; et d’autres teintés d’humour, bien dans la veine du surréalisme : « Prendre date pour l’abolition du calendrier ».
De son côté, Louis Scutenaire commence tôt la rédaction de ses abondantes Inscriptions (il n’aimait pas le terme aphorisme) dans lesquelles il couche ses réflexions tantôt inspirées du monde qui l’entoure, tantôt puisées dans ses lectures, ses colères, ses états d’âme, son enfance, ses considérations politiques… Sorte de journal intime, c’est le hasard et René Char avec qui il entretenait des rapports cordiaux qui l’amènent à publier le premier tome de ses Inscriptions chez Gallimard en 1945. Admiré par Frédéric Dard qui exhorte à le lire[3], mais intransigeant face à la volonté de censure de l’éditeur dans le deuxième tome, les suivants paraîtront dans un regrettable anonymat. Il reste encore aujourd’hui un esprit scutenairien qui anime les rebelles, les insoumis, les contestataires qui retrouvent dans ses brèves le souffle du combat, de la lutte, même si les mauvaises langues affirment qu’il était plutôt un révolutionnaire de salon, voire de fauteuil. Si on parle de délicatesse chez Havrenne, il n’en sera pas de même avec Scutenaire qui ne met pas de gants pour écrire et flingue à tout va, avec une rage décoiffante. C’est sans aucun doute sa marque de fabrique et son charme : « Braquer une banque est moins criminel qu’en fonder une ».
Achille Chavée, lui aussi a porté haut l’étendard de la révolte. Connu pour son engagement à la Guerre d’Espagne contre le franquisme, l’avocat – poète louviérois, ce peau-rouge qui refusait de marcher en file indienne dont la légende raconte qu’il écrivait ses aphorismes sur des cartons de bière aussi vite jetés dans les poubelles, laisse une œuvre essentiellement poétique. De son vivant, aucun recueil d’aphorismes ne parut, ceux-ci venant se perdre entre quelques poèmes dans les ouvrages essentiellement édités par le Daily-Bul. Une lacune comblée par les éditions Cactus Inébranlable qui, en 2019, à l’occasion des 50 ans du décès du poète, ont proposé une anthologie consacrée à l’œuvre aphoristique de Chavée[4].
Puisque nous les considérons comme des précurseurs dans le paysage aphoristique belge, il conviendrait d’évoquer d’autres surréalistes du 20e siècle, dont certains se sont adonnés à l’écriture de formes brèves mais dont les préoccupations étaient sans doute essentiellement en dehors de l’aphorisme, celui-ci se réduisant parfois à un jeu, un amusement, un exercice de style. Citons Joseph Noiret, Théodore Koenig, rejoints plus tard par Marcel et Gabriel Picqueray, François Jacqmin et Pierre Puttemans qui devinrent, avec Marcel Havrenne, la bande des sept types en or qui fonda la revue déjantée, iconoclaste, ludique et brillante dont le slogan était : « Phantomas, c’est le Popocatepetl[5] six fois par an ». Signalons encore que de nombreuses revues réservent une place importante aux aphoristes : Les Lèvres nues, Temps Mêlés, ont été des précurseurs et elles ont montré le chemin à suivre à beaucoup d’autres : Le Batia moûrt soû, Le Spantalole, Court toujours, La Brucellôse, etc.
« Les aphorismes sont les enfantillages de la pensée »
Cette phrase d’André Stas résume l’esprit de celui qui fut le dernier survivant de cette génération d’artistes libres s’inspirant du surréalisme, du dadaïsme, de la ‘pataphysique et de l’esprit des fous littéraires. Stas les a tous connus, voire croisés. Plus reconnu pour ses talents de collagiste que pour ses textes, il écrivit des aphorismes toute sa vie et consacra d’ailleurs son mémoire de fin d’études de philologie romane (1972) à Achille Chavée, qui était déjà décédé depuis trois ans[6]. Les textes brefs de celui que ses amis appelaient Dédé ne sont pas sans rappeler les Inscriptions de Scutenaire. Il y était question de tout : d’un bon mot entendu dans la rue, d’une blague de sa mère, de considérations sur l’art ou le cyclisme (une de ses passions). Xavier Canonne dira de lui : « André Stas : petit homme qui rit pour ne point pleurer… petit homme qui aime aimer et à qui nous ne rendons pas encore ce qu’il nous a donné. » Sacré cœur d’artichaut que cet artiste disparu en avril 2023, quelques semaines après avoir tenu en main l’anthologie que lui consacra Cactus Inébranlable éditions, répertoriant l’ensemble de sa production aphoristique de 1993 à 2023[7]. Quelques échantillons : « Ce que vous appelez mon état d’ivresse, je le nomme ma plénitude » ; « Certains soirs, j’arrose mes pensées » ; « Mieux vaut briller par son absence que d’arriver éteint ».
L’après Stas
Parce qu’il demeurait attentif aux autres, parce que derrière sa façon d’être, de penser, d’agir, de créer, d’écrire, il y avait matière à inspiration, on peut dire qu’il y eut, dans le sillage d’André Stas, une vague d’auteurs qui prirent des libertés avec la langue, avec la bien-pensance et avec le droit à une formule qui ne tergiverse pas, ce qui serait le comble pour un aphorisme. Bref, Stas était cru, il aimait le salace, le très incorrect, une voie s’était ouverte. Un auteur emblématique de ce mouvement de libération non pas des arbres fruitiers[8], mais plutôt de la pudeur est Éric Dejaeger. Multi-publié, cet auteur entier est à l’origine de quelques initiatives marquantes dans l’histoire de l’aphorisme en Belgique, notamment avec la publication d’une plaquette intitulée Aphourismes à lier[9], en 1995 dont il est l’éditeur. Rassemblés par Jean-Louis Massot[10], une trentaine d’auteurs et d’autrices y propose leur contribution aphoristique parmi lesquels Perlette Adler, Patrick Devaux et le grammairien Jean-François Didier.
Difficile d’évoquer André Stas, sans parler de son ami et complice Michel Antaki. Sous le pseudonyme d’El noyau, il publie un seul unique recueil d’aphorismes en 2014, chez Yellow Now[11]. Cruelle prémonition pour ce provocateur de génie, cet animateur de la vie culturelle liégeoise, fondateur du Cirque Divers à la fin des années septante qui s’éteint en 2019, atteint de la maladie d’Alzheimer et qui avait écrit : « Combien met-on de rêves dans un trou de mémoire ? ».
Les poètes, dites-vous !
Oui, comme le dit Alain Dantinne[12] — qu’il ne faut surtout pas oublier dans ce panorama — « L’aphorisme est le petit caillou dans la chaussure de la poésie » —, il arrive au poète que quelque chose l’empêche de marcher. Cet obstacle qui l’entrave dans l’écriture de son poème, c’est peut-être lié au fait que l’esprit va plus vite que la main, que ce qu’il voudrait écrire en cent mots, il pourrait le rédiger en dix ! Alors, le poème devient aphorisme, les mots s’effacent devant le silence, la profusion devient superfétatoire et la phrase suffit.
Nous l’avons dit, beaucoup d’aphoristes écrivent plus habituellement de la poésie. Pensons à Karel Logist : « Il nous manque la clé pour ouvrir le silence »[13], Timotéo Sergoï dont les slogans paraissent sur des affiches ou lors de ses performances : « L’urgent ne fait pas le bonheur »[14] ; Yves Arauxo, ex-bouquiniste, féru de surréalismes, soutenu par Jean-Pierre Otte, qui, de manière (trop) discrète, écrit des aphorismes lumineux : « Si je n’avais pas crié, on ne m’aurait pas vu naître » ou « Quoi qu’on en dise, la beauté intérieure se porte sur le visage »[15].
Citons aussi le malicieux Tristan Alleman qui entre deux poèmes, deux nouvelles, s’adonne à l’aphorisme comme il s’offrirait une récréation (une re-création ?) : dans son recueil anaphorique Contredire l’effacement[16], il tient un procédé et l’exploite jusqu’à la corde : « Comme tu fais mon lit, je te couche, dit l’amant, Il était une fois, dit le compteur ».
Francesco Pittau, auteur et illustrateur de livre pour la jeunesse, poète, romancier, finaliste du Prix Rossel en 2015 s’adonne aussi à l’écriture d’aphorismes qu’il assène avec humour et détermination : « Le vrai poète se tait », « La vraie grande poésie c’est un bon coup de pied au cul de ta gueule ! »[17].
Un autre poète : Michel Van den Bogaerde, les préfère affables, les aphorismes, même s’il les alterne avec de fébriles fulminations, comme l’indique le titre de son ouvrage[18].
Des personnalités atypiques
Dans cet univers particulier des auteurs d’aphorismes existent des personnalités étonnantes au parcours pour le moins peu conventionnel. Blaise Lesire, par exemple, vit en ermite au fond des bois, quelque part en Condroz. Ce joyeux pessimiste, comme il se définit, aime les arbres, les chèvres et quelques amies qui parfois lui tiennent compagnie. Grand lecteur, amateur de musique, il écrit des aphorismes magnifiques et désabusés, des textes brefs sur ce monde dont la fin est inéluctable. Quelques éditeurs s’intéressent à son travail, mais les projets n’aboutissent jamais. De guerre lasse, Blaise Lesire se rabat sur l’autoédition et l’ouvrage attire l’attention de quelques lecteurs dont l’éditeur Cactus Inébranlable qui décide de donner une véritable existence à Opuscule navrant. Tout cela serait somme toute banal, mais l’histoire n’en reste pas là. Depuis sa cabane, l’auteur a réalisé la prouesse d’attirer l’attention des médias français, puisqu’après le Figaro magazine, c’est sur les ondes de RTL que Blaise Lesire sera interviewé par un Laurent Ruquier enthousiaste[19] ! Ce n’est pas tous les jours qu’un auteur d’aphorismes, belge de surcroît, proche du nihilisme et adepte d’une forme d’auto-dénigrement, s’exprime sur un média qui se targue de compter plus de deux millions d’auditeurs. Preuve du gai cynisme de Lesire : « Si c’était à refaire, je me tromperais différemment ». Autre domaine d’intérêt, voir quasiment son idéal de vie : l’oisiveté : « La belle époque est celle de l’inaction et du vagabondage de l’esprit ».
Autre personnage, dans notre galerie d’ermites, Pascal Weber. Auteur de deux recueils d’aphorismes[20], il vit lui aussi au cœur de la nature, loin du monde, des turpitudes de la foule et de la pollution dans un état de simplicité volontaire qui force l’admiration. Alors qu’il soigne ses animaux, il compose des brèves qu’il élabore en y ajoutant des contraintes étonnantes. Boulimique de lectures, il possède une connaissance encyclopédique sur la ‘pataphysique, l’OuLiPo et les littératures expérimentales. L’esprit de cet auteur est synthétisé dans cette phrase que bien des écrivains se devraient de méditer : « À écrire sans péril, tu es publié sans gloire ».
Il déambule dans les rues de La Louvière d’un pas rapide, vêtu de sa longue veste en cuir, le sac en bandoulière plein de ses livres qu’il aime à fourguer aux gens qu’il croise dans la rue ou dans les bistrots… Patrick Henin-Miris est lui aussi un personnage, une personnalité. Homme de théâtre, de culture, de littérature, il écrit frénétiquement des contes brefs ou des aphorismes qui en disent long sur ses désillusions parfois teintées d’espoir : « L’avenir est sombre alors qu’il suffirait de nettoyer les fenêtres » ; « Je suis parti avec du temps plein les poches et j’ai tout perdu ». Celui que son éditeur considère comme un des plus brillants aphoristes de sa génération en communauté française compte plusieurs recueils à son actif[21].
Enfin, s’il en est un qui s’y connaît en matière d’aphorismes, c’est bien Michel Delhalle ! Bibliothécaire à la retraite, conférencier, l’homme est un collectionneur compulsif de tout ce qui se fait en la matière au point qu’il publia en 2018 une anthologie qui fait référence en la matière[22] où il répertorie plus de 300 autrices et auteurs (belges) d’aphorismes. Conscient de ne pas avoir fait le tour de la question, il récidive en 2024 et proposera à la rentrée de septembre un deuxième tome riche de 250 nouvelles références. Auteur lui-même, il compte quelques recueils à son actif dans lesquels il peut difficilement cacher sa filiation avec Achille Chavée : « Le dernier des Mohicans n’était pas le premier venu » ; « Je suis le cahier des charges de votre coupable entreprise ». Il est également l’auteur d’un bel hommage à son ami Max Laire (1924 – 2002)[23] à qui l’on doit : « Même un analphabète peut coller une affiche ».
Où sont les femmes ?
En cette époque où la parité est de mise, on ne peut que reconnaître que l’aphorisme n’attire guère les autrices, à moins que celles-ci ne jugent pas pertinent de les proposer à l’édition. Si la question interpelle les éditeurs, si cette scandaleuse domination masculine pose problème, force est de constater que nous ne trouvons aucune explication à ce phénomène. Chez Cactus Inébranlable (120 recueils d’aphorismes publiés à ce jour), sur les 80 auteurs, on dénombre quatre femmes dont trois Belges : Styvie Bourgeois[24], Adrienne Dizier[25] et Béatrice Libert[26].
S’il n’en restait qu’un ou deux ?
Puisqu’il est permis de faire preuve d’une subjectivité relative, osons affirmer ici deux préférences parmi les auteurs belges d’aphorismes.
Jean Dypréau (1917 – 1986) n’est sûrement pas le plus connu et encore moins le plus publié. Auteur d’une œuvre essentiellement basée sur le court, on l’appelait le poète du souffle court, il a tout au long de sa vie noté dans des carnets ses observations, ses réflexions, ses pensées qui ne furent publiées que bien longtemps après son décès en 1986[27]. Quelques pépites : « Se mettre à l’abri, mais derrière des barricades » ; « Il était le père adoptif de sa culture » ; « Ceux qui ont perdu la tête ne craignent pas la guillotine ».
« Un cocktail Molotov de compositions lapidaires », c’est ainsi que les éditions Maelström présentent Je hais les poètes (vivants) de Denys-Louis Colaux (1959 – 2020) en 2003. La plume y est cinglante et tranche dans les conventions avec délectation, avec aussi l’humour noir et sans concession de l’auteur : « Le poète, c’est quelqu’un qui donne toujours l’impression de faire de l’auto-stop dans la banlieue de la littérature » ; « La vie est une sorte de coït bien trop souvent interrompu » ; « Certains jours, je suis convaincu qu’il y a du génie dans le poireau ».
La question de l’aphorisme intéresse l’aphoriste
L’auteur de cet article, lui-même producteur d’aphorismes mais qui a pris le pli de mettre ceux des autres en lumière plutôt que les siens, est aussi un collectionneur obsessionnel, notamment d’aphorismes qui évoquent l’aphorisme. En 2024 a paru un ouvrage[28] qui répertorie plus de 1200 phrases qui évoquent la question. Si l’idée de départ était de contribuer à mettre en lumière le concept, force est de reconnaître, et c’est piquant, que le résultat est totalement inverse. On sort éclairé, mais on ne parviendra pas pour autant à se mettre d’accord sur une définition précise du concept. Ce n’est peut-être pas plus mal.
Notons aussi l’étonnant ouvrage de Jean-Louis Massot L’Appareil à Fabriquer Les Aphorismes[29] et l’initiative de Dominique Maes[30] qui a fabriqué une véritable machine qui en fabrique et dont la démonstration est ponctuellement observable.
Un dernier, pour la route ?
Parce qu’on ne peut en négliger aucun, parce que leur talent leur a valu d’être publiés, voire reconnus, mentionnons enfin quelques auteurs qui ont leur place dans cette galerie. Théodore Koenig[31] : « Le temps n’existe pas mais il insiste » ; Tom Gutt : « Use tes phrases sur tes lèvres » ; Jean-Pierre Verheggen, André Balthazar[32] « Ne parlez pas de corde dans la maison d’un violon » ; Ghislain Cotton[33] : « Il disait que le virtuel tue le merveilleux ». Et parmi les vivants : Éric Allard, Jean-Luc Dalcq, Pascal Samain, Marc Tilman, Jacky Legge, Gaëtan Sortet, François Laurent alias L’ami terrien, Gaëtan Faucer, Joaquim Cauqueraumont, Massimo Bortolini, Vincent Poth, mirli, Jean-Loup Nollomont, l’antinataliste Théophile de Giraud, le jardinier-poète-slameur Michaël Lambert, le pataphysicien Lichic, Paul Guiot, Gokyo[34] et Ivan Godfroid, l’auteur d’une somme de 5000 aphorismes[35] dont nous ne proposerons qu’un seul échantillon : « Pourquoi se taire quand on n’a plus rien à dire ? »
Jean-Philippe Querton
[1] Paul NOUGÉ, Au palais des images les spectres sont rois, Allia, 2017.
[2] Marcel HAVRENNE, Œuvres complètes, Le Taillis Pré, coll. « Ha ! », 2024.
[3] « Qui a entendu parler de Scutenaire dans la sotte République des Lettres à responsabilité limitée ? Il n’est pas méconnu : il est ignoré » (Frédéric Dard).
[4] Silence, Chavée, tu m’ennuies, 1031 aphorismes, Cactus Inébranlable éditions, 2019.
[5] Nom d’un volcan mexicain.
[6] André STAS, Pour une approche de l’acception d’aphorisme au XXe siècle, et spécialement chez Achille Chavée, Mémoire pour l’obtention du grade de licencié en philologie romane, Université de Liège – année académique 1971 – 1972.
[7] André STAS, Je pensai donc je fus, Aphorismes complets, Cactus Inébranlable éditions, 2023.
[8] Référence à Julos Beaucarne.
[9] Jean-Louis MASSOT, Aphourismes à lier (petite anthologie avant la fin du millénaire), Pont-à-Celles, éditions Tirtonplan, 1995.
[10] Poète, auteur, aphoriste, fondateur des éditions du Carnet du Dessert de Lune en 1995.
[11] Michel ANTAKI, Les éjaculations précoces d’El Noyau, Préface de Carmelo Virone, Yellow Now, 2014.
[12] Lire son remarquable ouvrage Petit catéchisme à l’usage des désenchantés, Finitude, 2009.
[13] Faut-il dire la vérité aux éléphants ?, Cactus Inébranlable éditions, 2022.
[14] Nuit. Bruit. Fruit, Cactus Inébranlable éditions, 2021.
[15] Un idiot devant l’étang, Cactus Inébranlable éditions, 2023.
[16] Cactus Inébranlable éditions, 2024.
[17] Les hamsters de l’agacement, Cactus Inébranlable éditions, 2016.
[18] Aphorismes affables & Fulminations fébriles, Cactus Inébranlable éditions, 2024.
[19] Remarquons que, outre l’article de Daniel Simon diffusée dans sa lettre quotidienne par Le Carnet et les Instants, l’ouvrage n’a suscité aucun intérêt de la part des médias belges.
[20] Zizanie dans le métronome, Cactus Inébranlable éditions, 2020 et La trahison des limaces, Cactus Inébranlable éditions, 2022.
[21] Le dernier : Avalanche de silences, Cactus Inébranlable éditions, 2022.
[22] Belgique, terre d’aphorismes, Cactus Inébranlable éditions, 2018.
[23] Michel DELHALLE, Max Laire, le bricoleur de mots, Cactus Inébranlable éditions, 2020.
[24] Conversations avec un pénis, Cactus Inébranlable éditions, 2017.
[25] Le petit goût sucré du pire, Cactus Inébranlable éditions, 2023.
[26] La nuit porte jarretelles Cactus Inébranlable éditions, 2020.
[27] La lueur des mots, Le Taillis Pré, collection Ah !, 2008.
[28] Jean-Philippe QUERTON, Les phrases du silence, Cactus Inébranlable éditions, 2024.
[29] Cactus Inébranlable éditions, 2020.
[30] Initiateur de La Grande droguerie poétique.
[31] L’aphorismose, Lettera amorose, 1973, rééd. La Différence, 1995.
[32] Les petits pavés, recueil d’aphorismes, Daily-Bul, 2015.
[33] Ainsi râlait Zara Fouchtra (Ramasse-miettes), Murmure des Soirs, 2016.
[34] Pseudonyme de Julien-Raymond Dol qui vient de publier son premier recueil Flocons épars à l’âge de 85 ans !
[35] Réflexions sans miroir, Cactus Inébranlable éditions, 2022.
Article paru dans Le Carnet et les Instants n°220 (2024)






