
Sarah Berti
Le prix littéraire prince Alexandre de Belgique mettait cette année à l’honneur le roman policier. Côté francophone, la lauréate est Sarah Berti pour Avant les tournesols (Luce Wilquin). Deux autres ouvrages ont reçu une mention.
Le prix prince Alexandre de Belgique
Créé pour honorer la mémoire du prince Alexandre de Belgique, le prix prince Alexandre a été remis dans le cadre du salon littéraire Écrire l’histoire, au Cercle royal gaulois. Ce prix couronne tous les deux ans deux ouvrages d’auteurs belges, l’un francophone, l’autre néerlandophone – chacun recevant la somme de 2.000 € – dans un genre littéraire déterminé. En 2016, la littérature de jeunesse était à l’honneur. Cette année, c’est le roman policier qui était mis au concours.
Le jury 2018 était composé de Mark Eyskens, ministre d’État, Jacque Franck, journaliste et écrivain, Michel Visart, journaliste, et Annemarie Trekker, écrivaine.
La lauréate
Du côté francophone, le prix prince Alexandre de Belgique a été attribué à Sarah Berti pour son roman Avant les tournesols (Luce Wilquin). Sarah Berti est une habituée du genre policier, elle qui a créé le personnage récurrent Tiziana Dallavera. C’est toutefois pour un roman en marge de cette série qu’elle est récompensée.
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À propos de son roman, le jury du prix prince Alexandre de Belgique a souligné qu’il « nous propose de découvrir peu à peu la personnalité de la victime, une femme forte, amoureuse de la beauté, de la vie et de l’art mais aussi celle de ses trois enfants aux personnalités bien marquées. L’histoire se déroule dans la région de Mons et se noue autour de la restauration de la Maison de Van Gogh de Cuesmes et des mystères qu’elle recèle. Bien construite, l’intrigue nous conduit à la rencontre des faits, des événements et de l’évolution plus psychologique des différents membres de la famille de la victime. Une écriture fluide et chaleureuse développe cette composition bien menée sur le fond qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin du texte. »
Les mentions
Le jury a attribué une mention à deux autres ouvrages.
L’un d’eux est Salomé pour toujours de Philippe Colmant (Demdel) : l’ouvrage « s’appuie sur une connaissance précise du travail d’équipe dans la police criminelle. Beaucoup de cohérence dans le récit, alliée à une écriture vive et toujours juste. »
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Le second est Ring Est d’Isabelle Corlier (Ker) : le livre « nous entraîne dans l’atmosphère glauque des pourtours de Bruxelles, avec ses pavés mouillés, ses ciels plombés. Un suspens bien mené autour d’un étrange magistrat chargé d’une enquête à laquelle il est intimement mêlé. »
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