Francine GHYSEN
S’entretenant avec Myriam Watthee-Delmotte, en ouverture du numéro de la revue Nu(e) qui lui est dédié, Philippe Lekeuche embrasse ainsi sa conception de la poésie, ancrée au plus profond de son être, de sa vie :
Pas de poésie sans amour (donc sans solitude), sans art et sans folie. Et la poésie doit aussi perpétuellement se débrouiller avec ce reste de sexualité qui échappe à toute sublimation. Pour moi, je le dis humblement, la poésie est mon risque suprême, elle me pose la question qui me taraude douloureusement : « Qu’est-ce que l’amour, lui-même divisé en ses multiples figures ? ». Continuer la lecture