Un prix pour Werner Lambersy

lambersyLe Prix « Gauchez-Philippot » a été attribué à Werner Lambersy pour son recueil de poèmes La Chute de la grande roue (Castor Astral, 2017). Né à Anvers en 1941, Werner Lambersy a grandi dans un milieu néerlandophone, mais a choisi d’écrire en français. Il vit aujourd’hui à Paris. Il est l’auteur d’une œuvre abondante, essentiellement poétique, couronnée par de nombreux prix, dont le Prix triennal de poésie 1981 (pour Maîtres et maisons de thé), le Prix Mallarmé 2015 (pour La perte du temps) ou encore le Prix Théophile Gautier de l’Académie française, Médaille de bronze, en 2016 (toujours pour La perte du temps).

Doté de 620 euros et décerné par la Ville de Chimay, le Prix Gauchez-Philippot récompense alternativement un recueil de poèmes et un roman ou recueil de nouvelles d’un auteur belge de langue française.

Les derniers lauréats du Prix Gauchez-Philippot : 

2005 : Lucien Noullez pour son recueil de poèmes Escarpe et Contrescarpe (Trois Rivières-Ecrits des Forges et Echternach -PHI).
2006 : Colette Nys-Mazure pour son recueil de nouvelles Sans y toucher (La Renaissance du Livre).
2007 : Paul André pour son recueil de poèmes D’Ambleteuse et d’elle au plus près (Esperluète).
2008 : Marie-Agnès Hoffmans-Gosset pour son roman Le Relevé des pas (Memory Press).
2009 : Éric Brogniet pour son recueil de poèmes Ce fragile aujourd’hui (Taillis Pré).
2010 : Corinne Hoex pour son roman Ma robe n’est pas froissée (Impressions Nouvelles).
2011 : Jack Kéguenne pour son recueil de poèmes Ordre d’apparaître (Aesth).
2012 : Daniel Simon pour son recueil de nouvelles Ne trouves-tu pas que le temps change? (Le Cri).
2013 : Éric Piette pour son recueil de poèmes Voz (Taillis Pré).
2014 : Sasna Jamic pour son roman Portrait de Balthasar (M.E.O.).
2015 : Philippe Leuckx pour son livre de poèmes Lumière nomade (M.E.O.).
2016 : Luc Baba pour Elephant Island (Belfond).