Le prix Gauchez-Philippot pour Daniel Charneux

Daniel Charneux

Daniel Charneux

Le prix Gauchez-Philippot était cette année consacré aux romans et recueils de nouvelles. Il couronne Daniel Charneux pour son roman Si près de l’aurore, qui succède au palmarès à Werner Lambersy.

Le lauréat

Publié cette année aux éditions Luce Wilquin, Si près de l’aurore est un roman historique centré sur la figure de Jane Grey, éphémère reine d’Angleterre.


Lire aussi : notre recension de Si près de l’aurore


Né à Charleroi en 1955, Daniel Charneux est l’auteur de plusieurs romans dont Nuage et eau (Luce Wilquin, 2008), finaliste du Prix Rossel et réédité dans la collection patrimoniale Espace Nord.

Le prix Gauchez-Philippot

Doté de 620 euros et décerné par la Ville de Chimay, l’Association Maurice et Gisèle Gauchez-Philippot et la Province de Hainaut, le Prix Gauchez-Philippot récompense alternativement un recueil de poèmes et un roman ou recueil de nouvelles d’un auteur belge de langue française.

Le palmarès 

1979 : Max Vilain pour Pour saluer L’homme qui rit (Dryade).
1980 : Anne-Marie Derèse pour Nue sous un manteau de paroles (Maison internationale de la poésie).
1981 : Anne-Marie Carlier pour Impressions (Dieu-Brichart).
1983 : Pierre-Jean Foulon pour L’ombre des aulnes (Spantole).
1984 : Roger Cantraine pour Pièges (Renaissance du livre).
1987 : Gaspard Hons pour Mémoire peinte (Rougerie).
1989 : Françoise Houdart pour Arythmies (Alliance Française).
1990 : Michel Joiret pour La différence (Pré-aux-Sources).
1991 : Carl Norac pour Le maintien du désordre (Caractères).
1993 : Yves Namur pour Fragments de l’inachevée (Éperonniers).
1994 : Patrick Virelles pour Peau de vélin (Belfond).
1995 : Philippe Mathy pour Monter au monde (Rougerie).
1996 : Amélie Nothomb pour Les catilinaires (Albin Michel).
1997 : Françoise Lison-Leroy pour Terre en douce (Arbre à Paroles).
1998 : Jacques Lefèbvre pour Comme un veilleur… (Luce Wilquin).
1999 : Philippe Cantraine pour Gagner du champ sur la nuit (Caractères).
2000 : Françoise Pirart pour La grinche (Pré-aux-Sources).
2001 : Jean-Luc Wauthier pour La soif et l’oubli (Âge d’Homme).
2002 : Jean Claude Bologne pour Requiem pour un ange tombé du nid (Fayard).
2003 : Véronique Wautier pour Douce la densité du bleu (Arbre à Paroles).
2005 : Lucien Noullez pour Escarpe et contrescarpe (Trois Rivières-Écrits des Forges et Echternach -PHI).
2006 : Colette Nys-Mazure pour Sans y toucher (La Renaissance du Livre).
2007 : Paul André pour D’Ambleteuse et d’elle au plus près (Esperluète).
2008 : Marie-Agnès Hoffmans-Gosset pour Le relevé des pas (Memory Press).
2009 : Éric Brogniet pour Ce fragile aujourd’hui (Taillis Pré).
2010 : Corinne Hoex pour Ma robe n’est pas froissée (Impressions Nouvelles).
2011 : Jack Kéguenne pour Ordre d’apparaître (Aesth).
2012 : Daniel Simon pour Ne trouves-tu pas que le temps change? (Le Cri).
2013 : Éric Piette pour Voz (Taillis Pré).
2014 : Sasna Jamic pour Portrait de Balthasar (M.E.O.).
2015 : Philippe Leuckx pour Lumière nomade (M.E.O.).
2016 : Luc Baba pour Elephant Island (Belfond).
2017 : Werner Lambersy pour La chute de la grande roue (Castor astral)