
Diane Meur
Le prix Femina, l’un des grands prix de la rentrée littéraire française, a révélé la première sélection de son édition 2020.
La sélection 2020
Le jury du Femina attribuera un prix du roman francophone et un autre, réservé aux romans étrangers traduits. Dans la première catégorie, la sélection comporte 18 livres ; 15 ont été retenus dans la seconde. Le Femina compte aussi une catégorie « essais », dont la sélection n’est pas encore connue, et une déclinaison en « Femina des lycéens ».
Parmi les 18 romanciers francophones sélectionnés, la Belge Diane Meur a été retenue pour son roman Sous le ciel des hommes, paru en cette rentrée littéraire aux éditions Sabine Wespieser.
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La sélection dans la catégorie roman francophone
- Carnet d’adresses de quelques personnages fictifs de la littérature de Didier Blonde (Gallimard)
- Héritage de Miguel Bonnefoy (Rivages)
- Saturne de Sarah Chiche (Seuil)
- Barocco Bordello, de Thierry Clermont (Seuil)
- Le tailleur de Relizane d’Olivia Elkaïm (Stock)
- La femme-écrevisse d’Oriane Jeancourt-Galignani (Grasset)
- Nature humaine de Serge Joncour (Flammarion)
- Chavirer de Lola Lafon (Actes Sud)
- Histoire du fils de Marie-Hélène Lafon (Buchet-Chastel)
- Un jour ce sera vide de Hugo Lindenberg (Bourgois)
- Quitter Madrid de Sarah Manigne (Mercure de France)
- Une piscine dans le désert de Dianne Mazloum (JC Lattès)
- Sous le ciel des hommes de Diane Meur (Sabine Wespieser)
- Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin (Manufacture de livres)
- Amrita de Patricia Reznikov (Flammarion)
- Une bête aux aguets de Florence Seyvos (Olivier)
- Vladivostok circus d’Elisa Shua Dusapin (Zoé)
- La belle lumière d’Angélique Villeneuve (Passage)
La sélection dans la catégorie roman étranger
- Eliete, la vie normale de Dulce Maria Cardoso, traduit par Elodie Dupeau (Chandeigne)
- American dirt de Jeanine Cummins, traduit par Françoise Adelstain et Christine Auché (Philippe Rey)
- Les lionnes de Lucy Ellmann, traduit par Claro (Seuil)
- Sublime royaume de Yaa Gyasi, traduit par Anne Damour (Calmann-Lévy)
- Les graciées de Kiran Millwood Hargrave, traduit par Sarah Tardy (Robert Laffont)
- Aria de Nazanine Hozar, traduit par Marc Amfreville (Stock)
- Ce que je ne veux pas savoir et Le coût de la vie de Deborah Levy, traduits par Céline Leroy (Sous-Sol)
- Poison florilegium de Annalena McAfee, traduit par Sarah Tardy (Belfond)
- Apeirogon de Colum McCann, traduit par Clément Baude(Belfond)
- Betty de Tiffany McDaniel, traduit par François Happe (Gallmeister)
- Le dernier interview de Eskhol Nevo, traduit par Jean-Luc Allouche (Gallimard)
- Retour à Martha’s Vineyard de Richard Russo, traduit par Jean Esch (Quai Voltaire)
- Patagonie Route 203 d’Eduardo Fernando Varela, traduit par François Gaudry (Métailié)
- Nickel Boys de Colson Whitehead, traduit par Charles Recoursé (Albin Michel)
Le prix Femina
Décerné depuis 1904, le prix Femina est remis par un jury exclusivement féminin. Il a été créé en opposition au prix Goncourt, dont les choix ont très tôt été considérés comme misogynes.
Le Femina est l’un des grands prix de la rentrée littéraire française. Il est aussi celui dont le palmarès est le plus féminin : environ un tiers des éditions ont été remportées par des autrices (dans la catégorie roman francophone).
Le lauréat de cette édition succédera à Sylvain Prudhomme, primé en 2019 pour Par les routes (Gallimard).
Les Belges et le Femina
Le Femina a été attribué par trois fois à des Belges. Dominique Rolin l’a reçu en 1952 pour Le souffle, Françoise Mallet-Joris en 1958 pour L’empire céleste et Marie-Louise Haumont en 1976 pour Le trajet.
La dernière nomination d’un auteur belge pour le Femina remonte à 2013, lorsque Jean-Philippe Toussaint figurait dans la première sélection pour Nue (Minuit). Le prix avait été remporté par Leonora Miano pour La saison de l’ombre.
Aucun auteur belge n’a reçu le Femina essai ni le Femina des lycéens.