Décès de Jeannine Paque

jeannine paque

Jeannine Paque

Nous apprenons avec beaucoup de tristesse le décès de Jeannine Paque. Professeure honoraire l’enseignement supérieur pédagogique de la Communauté française de Belgique et collaboratrice scientifique à l’Université de Liège, elle était aussi l’une des plumes historiques du Carnet et les Instants.

Ses thèmes de recherche de prédilection étaient la littérature française de la fin du 19e et du début du 20e siècles, les écritures féminines, mais aussi la littérature belge. Elle a signé deux monographies dans la collection « L’œuvre en lumière » des éditions Luce Wilquin : Jacqueline Harpman: Dieu, Freud et moi. Les plaisirs de l’écriture (2003) et François Weyergans, romancier (2005). Outre ses nombreux articles scientifiques, elle est aussi l’autrice de plusieurs postfaces et lectures pour la collection « Espace Nord » (notamment Les bons sauvages de Jacqueline Harpman; Charlot aime Monsieur suivi de Ensemble, Simone et Jean sont entrés dans la rivière et Mes Morts de Stéphane Lambert; Le divertissement portugais de Suzanne Lilar ou encore La fille démantelée de Jacqueline Harpman).

Dans Le Carnet et les Instants, on retrouve sa signature dès le n°71 (janvier-février 1992), qui est aussi la 1ère livraison au format revue : elle y évoquait, brièvement, un colloque Bauchau à Bologne. Elle est par la suite restée l’une des contributrices les plus prolifiques et reconnues de la revue, signant aussi bien des entretiens que des analyses et des recensions. On retiendra, parmi de nombreux autres articles, ses travaux sur Jacqueline Harpman, dont elle fut l’une des grandes spécialistes, notamment un entretien paru en 2002, un portrait daté de 2011 et, sur un ton plus personnel, l’hommage que Jeannine Paque a rendu à la romancière décédée en 2012.

Plus récemment, on mentionnera encore deux importants articles, l’un sur l’œuvre et le parcours de Françoise Mallet-Joris, l’autre sur ceux d’Elisa Brune.