Tristan Alleman reçoit le prix Gauchez-Philippot

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Tristan Alleman

Le prix Gauchez-Philippot, consacré cette année aux romans et recueils de nouvelles, récompense Tristan Alleman pour son recueil de nouvelles Fugitives, paru aux éditions Traverse.

Né à Mons en 1963, Tristan Alleman est bibliothécaire. Il a animé avec Marc Menu les éditions du Coq et a créé les éditions de la Taupine. En tant qu’auteur, il privilégie le texte court, entre la poésie et la nouvelle. Il a publié récemment Sarabandes aux éditions du Chat polaire et Sidérales aux éditions Traverse. C’est pour un recueil de 2018, paru chez le même éditeur, qu’il reçoit le prix Gauchez-Philippot : Fugitives.

alleman fugitives

Composé de Pierre-Jean Foulon, Françoise Houdart, Michel Joiret, Éric Piette et Françoise Delmez, le jury du prix Gauchez-Philippot a également tenu à mettre en exergue deux autres livres, parmi la trentaine d’ouvrages reçus :

Le prix Gauchez-Philippot

Doté de 620 euros et décerné par la Ville de Chimay, l’Association Maurice et Gisèle Gauchez-Philippot et la Province de Hainaut, le Prix Gauchez-Philippot récompense alternativement un recueil de poèmes et un roman ou recueil de nouvelles d’un auteur belge de langue française. L’édition de cette année était consacrée aux romans et recueils de nouvelles.

Le palmarès

1979 : Max Vilain pour Pour saluer L’homme qui rit (Dryade).
1980 : Anne-Marie Derèse pour Nue sous un manteau de paroles (Maison internationale de la poésie).
1981 : Anne-Marie Carlier pour Impressions (Dieu-Brichart).
1983 : Pierre-Jean Foulon pour L’ombre des aulnes (Spantole).
1984 : Roger Cantraine pour Pièges (Renaissance du livre).
1987 : Gaspard Hons pour Mémoire peinte (Rougerie).
1989 : Françoise Houdart pour Arythmies (Alliance Française).
1990 : Michel Joiret pour La différence (Pré-aux-Sources).
1991 : Carl Norac pour Le maintien du désordre (Caractères).
1993 : Yves Namur pour Fragments de l’inachevée (Éperonniers).
1994 : Patrick Virelles pour Peau de vélin (Belfond).
1995 : Philippe Mathy pour Monter au monde (Rougerie).
1996 : Amélie Nothomb pour Les catilinaires (Albin Michel).
1997 : Françoise Lison-Leroy pour Terre en douce (Arbre à Paroles).
1998 : Jacques Lefèbvre pour Comme un veilleur… (Luce Wilquin).
1999 : Philippe Cantraine pour Gagner du champ sur la nuit (Caractères).
2000 : Françoise Pirart pour La grinche (Pré-aux-Sources).
2001 : Jean-Luc Wauthier pour La soif et l’oubli (Âge d’Homme).
2002 : Jean Claude Bologne pour Requiem pour un ange tombé du nid (Fayard).
2003 : Véronique Wautier pour Douce la densité du bleu (Arbre à Paroles).
2005 : Lucien Noullez pour Escarpe et contrescarpe (Trois Rivières-Écrits des Forges et Echternach -PHI).
2006 : Colette Nys-Mazure pour Sans y toucher (La Renaissance du Livre).
2007 : Paul André pour D’Ambleteuse et d’elle au plus près (Esperluète).
2008 : Marie-Agnès Hoffmans-Gosset pour Le relevé des pas (Memory Press).
2009 : Éric Brogniet pour Ce fragile aujourd’hui (Taillis Pré).
2010 : Corinne Hoex pour Ma robe n’est pas froissée (Impressions Nouvelles).
2011 : Jack Kéguenne pour Ordre d’apparaître (Aesth).
2012 : Daniel Simon pour Ne trouves-tu pas que le temps change? (Le Cri).
2013 : Éric Piette pour Voz (Taillis Pré).
2014 : Jasna Samic pour Portrait de Balthasar (M.E.O.).
2015 : Philippe Leuckx pour Lumière nomade(M.E.O.).
2016 : Luc Baba pour Elephant Island(Belfond).
2017 : Werner Lambersy pour La chute de la grande roue (Castor astral).
2018 : Daniel Charneux pour Si près de l’aurore (Luce Wilquin).
2019 : Francesco Pittau pour La quincaille des jours (Carnets du dessert de lune).