La situation sanitaire n’ayant pas permis d’accueillir des traducteurs et traductrices en résidence à Seneffe, Passa Porta, qui coordonne la résidence, décernait cette année 20 bourses de traduction, en collaboration avec la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les lauréates et lauréats sont connus.
Les bourses
Lauréats et lauréates reçoivent une bourse de 1.500 €. Passa Porta assure par ailleurs la promotion des projets sélectionnés par la publication d’extrait, en langue source et en langue cible, sur son site internet.
Les vingt bourses décernées vont à des traducteurs et traductrices pour des projets portant sur des oeuvres de littérature belge francophone, tous genres confondus, avec une priorité donnée à la littérature contemporaine. Contrairement à l’année dernière, les bourses encouragent aussi des travaux en bande dessinée et littérature pour la jeunesse. La diversité des langues est aussi à l’honneur : les projets couvrent quatorze langues différentes.
Le jury de sélection était composé d’Ysaline Parisis et Anne-Lise Remacle pour Passa Porta, de Silvie Philippart de Foy (Fédération Wallonie-Bruxelles), d’Anne Cohen Beucher et Maxime Lamiroy (traducteurs.trices invité.e.s).
Les 20 projets sélectionnés
- Alina Pelea pour la traduction en roumain de Histoire d’un bonheur de Geneviève Damas (Arléa) [roman]
- Gabriela Wezka Porto Alegre et Kelley Baptista Duarte pour la traduction en portugais (Brésil) de Ma robe n’est pas froissée de Corinne Hoex (Impressions Nouvelles) [roman]
- Karolina Czerka pour la traduction en polonais des Cerfs de Veronika Mabardi (Esperluète) [roman]
- Anu Lutsepp pour la traduction en estonien de Brüsel de François Schuiten et Benoît Peeters (Casterman) [bande-dessinée]
- Živa Čebulj pour la traduction en slovène du 4ème tome (La tempête des échos) de La passe-miroir de Christelle Dabos (Gallimard) [jeunesse-fantasy]
- Fushimi Misao pour la traduction en japonais de Un mensonge gros comme un éléphant et Le jour où je suis devenue plus méchante que le loup de Thierry Robberecht (Mijade) [jeunesse – albums]
- Katherine Gregor pour la traduction en anglais de La mémoire de l’air de Caroline Lamarche (Gallimard) [roman]
- Vytautas Bikulčius pour la traduction en lituanien de Fuir de Jean-Philippe Toussaint (Minuit) [roman]
- Kaloyan Pramatarov pour la traduction en bulgare de La tristesse du figuier d’Yves Namur (Lettres Vives) [poésie]
- Wojciech Prazuch pour la traduction en polonais de Ma Lodoïska d’Alain Crugten (Pirus) [roman]
- Katelijne De Vuyst pour la traduction en néerlandais de Mahmoud ou la montée des eaux d’Antoine Wauters (Verdier) [roman]
- Todorka Mineva pour la traduction en bulgare des Vieux ne parlent plus de Vincent Engel (Ker) [roman]
- Jasna Šamić pour la traduction en croate de Lumière nomade de Philippe Leuckx (M.E.O.) [poésie]
- Ovidiu Komlod pour la traduction en roumain du Jour du chien de Caroline Lamarche (Minuit) [roman]
- Judit Károly pour la traduction en hongrois de L’homme aux lunettes blanches, Grand froid, Abraham et la femme adultère de Paul Emond (Le bord de l’eau) [recueil de textes]
- Diego Milos pour la traduction en espagnol (Chili) de Souviens-toi que je suis Médée et autres textes sur magie, science et politique d’Isabelle Stengers (Empêcheurs de penser en rond/ Seuil) [recueil d’essais]
- Thea Rimini pour la traduction en italien de Robinson de Laurent Demoulin (Gallimard) [roman]
- Natan Schäfer pour la traduction en portugais (Brésil) du Papillon mental de Marianne Van Hirtum [poésie]
- Andrei Lazar pour la traduction en roumain du Je suis un héros de René Bizac (Lansman) [théatre]
- Ana Carolina Oliveira pour la traduction en portugais (Brésil) de Désordre au paradis de Gabrielle Vincent (Casterman) [jeunesse – album]