
Photo Pixabay
Cet été, la maison internationale des littératures Passa Porta a lancé un appel à candidatures à destination des traducteurs littéraires. En jeu : 20 bourses de traduction, avec une priorité pour les traductions d’oeuvres belges francophones. Les projets soutenus sont désormais connus.
De Seneffe aux bourses de traduction
La crise sanitaire a empêché la tenue de la session estivale du Collège européens des traducteurs de Seneffe. En alternative à cet événement, Passa Porta, l’opérateur qui coordonne les résidences à Seneffe, a décidé de soutenir autrement les traducteurs, par l’octroi de 20 bourses, de 1.500 € chacune, destinées à des projets de traduction littéraire. Ces bourses devaient aller prioritairement, mais non exclusivement, à des projets de traduction d’oeuvres belges francophones.
Les projets sélectionnés
L’appel à candidatures a rencontré un franc succès : 50 dossiers ont été déposés auprès de la Maison internationale des littératures. Comme prévu, 20 ont été retenus. Chacun bénéficiera d’une bourse de 1.500 € et de divers actions de mise en valeur sur le site internet de Passa Porta.
Théâtre :
- Dream job(s) d’Alex Lorette, pour une traduction vers l’allemand de Silvia Berrutti-Ronelt et Christa Müller
- Le départ de Mireille Bailly, pour une traduction vers l’espagnol (Mexique) par Boris Schoemann
- Respire et La petite évasion de Daniel Ginevro, pour une traduction vers l’espagnol (Mexique) par Humberto Perez-Mortera et Ndaxeli Yrizar
- The Guitrys d’Éric-Emmanuel Schmitt, pour une traduction vers le polonais de Jan Nowak
- Respire de Daniela Ginevro, pour une traduction vers l’italien de Chiara Rolla
Poésie :
- 8 poétesses belges contemporaines, recueil collectif de Lisette Lombé, Laurence Vielle, Véronique Bergen, Anne Penders, Kathleen Lore, Charline Lambert, Marie-Clotilde Roose, Florence Noël, pour une traduction vers l’espagnol (Colombie) par Stéphane Chaumet
- Et surtout j’étais blonde de Corinne Hoex, pour une traduction vers le néerlandais de Katelijne de Vuyst
- Ce que j’ai peut-être fait d’Yves Namur, pour une traduction vers le néerlandais de Jan Myskjin
- Neiges, on ne voit que dehors de Pierre-Yves Soucy, pour une traduction vers le néerlandais de Bart Vonck
- De blancs oiseaux boivent la lumière de Monique Thomassettie, pour une traduction vers le serbo-croate par Jasna Samic
- A Responsability To Awe de Rebecca Elson, pour une traduction vers le français de Sika fakambi
Roman et récit :
- Nuit d’encre pour Farah de Malika Madi, pour une traduction vers le roumain d’Andreea Bugiac
- L’ours de Caroline Lamarche, pour une traduction vers l’ukrainien d’Ivan Riabchyi
- Délires d’André Baillon, pour une traduction vers le bulgare de Mineva Todorka
- Une famille à Bruxelles de Chantal Akerman, pour une traduction vers l’espagnol de Regina Muñoz Lòpez
- Un amour à l’ombre de la dolce vita de Thilde Barboni, pour une traduction vers l’italien de Théa Rimini
Nouvelle :
- Le plus petit zoo du monde de Thomas Gunzig, pour une traduction vers le roumain de Laurentiu Malomfalean
- Neuf petits crimes très ordinaires de Jean-Baptiste Baronian, pour une traduction vers le roumain de Petruta Spanu
- Les pas perdus d’Étienne Verhasselt, pour une traduction vers l’espagnol (Argentine) d’Ariel Dilon
Jeunesse :
- Akana Warrior de Nnedi Okorafor, pour une traduction vers le français d’Anne Cohen-Beucher