Archives par étiquette : montagne

Quand la montagne joue à cache-cache

David WAUTIER, Montre-toi, montagne, Diplodocus, 2022, 48 p., 13,90 €, ISBN 9 : 79-10-94908-30-3. Dès 4 ans.

wautier montre toi montagneIl n’y a pas que la mer en été. La montagne a ses adeptes, qui la choisissent comme destination de vacances ou qui, comme David Wautier, aime s’arrêter devant ses paysages grandioses pour en rendre la beauté insondable dans ses peintures. Voici un album jeunesse qui combine à merveille l’univers de l’enfance, un texte proche du vécu et l’art de l’aquarelle.

Les parents de la petite Jana, qui a une sympathique bouille semblable aux figures des héroïnes de mangas, ont opté cette année pour cette destination. L’album franchit les différentes étapes pour y parvenir car, la montagne, ça se mérite. Chargement de la voiture, traversée de la ville, péages et embouteillages, pique-nique sur une aire d’autoroute, père et mère qui se relaient à la conduite… C’est certain : nombre de parents, voire d’enfants, retrouveront dans ces débuts de vacances le goût du vécu. Continuer la lecture

Face à l’immensité

Un coup de cœur du Carnet

Régis DUQUÉ, Les voies sauvages, Lansman, 2017, 62 p., 12€, ISBN : 978-2-8071-0159-3

duqué.jpgLa montagne a toujours fasciné le commun des mortels. Qui ne s’est jamais extasié depuis un avion survolant quelque massif ? Qui n’a jamais levé les yeux vers ces grandes dames en louant quelque caractère sacré ? Il est toutefois des hommes et des femmes pour qui la fascination est si intense qu’elle en devient passionnelle, addictive, mystique. Continuer la lecture

Le vol du chaman

Olivier DOMBRET, Notre mère la montagne, L’Arbre à paroles, coll. « IF », 2015, 81 p.

Le nouveau livre de l’excellent jeune auteur Olivier Dombret emprunte son titre à un album du musicien américain de country et folk Townes Van Zandt sorti en 1969, Notre mère la montagne. Tout commence par la description de son état, tremblant et fiévreux, dans l’attente d’un signe en provenance de la Montagne. Prisonnier, encerclé, oppressé dans la ville creuse tel « un animal vide, dans les profondeurs d’une planète vide » il appelle cette force naturelle, bien décidé à laisser derrière lui le monde moderne : Continuer la lecture