La revue NUNC prime tous les ans deux recueils de poètes vivants, l’un de poésie française, l’autre de poésie étrangère. Le prix de poésie française récompensera cette année un recueil publié en 2018 à compte d’éditeur. La première sélection, comportant dix-huit titres, reprend plusieurs poètes belges. Le nom du/de la lauréat-e sera révélé lors du Marché de la poésie de Paris, le 9 juin.
Les Belges de la sélection
Parmi les dix-huit recueils poétiques nommés, on retrouve Solitude Europe, premier recueil de Sébastien Fevry (éditions Cheyne), déjà lauréat du prix Nicole Houssa de l’Académie royale.
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Composé de François Bordes, Pascal Boulanger (poète, critique), Pierrick de Chermont, Deborah Heissler, Réginald Gaillard, Roland Ladrière, Yves Leclair et Marion Richard, le jury a également retenu Approche de l’aube, de Thierry-Pierre Clément (Ad Solem).
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Ce qui vieillit sur la patience des fruits verts, anthologie de poèmes de Béatrice Libert élaborée par Yves Namur (Taillis pré), complète le trio d’auteurs belges.
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Ce livre est l’un des deux représentants de l’édition belge dans la sélection, puisque Les Carnets du dessert de lune comptent également un livre dans la liste des dix-huit : Pas de côté de Fanny Chiarello.
Les autres titres sélectionnés
Juste une ombre de Cédric Le Peven
Nous ne sommes pas des héros de Rémi Checchetto
Le pas comme si des choses de Virginie Poitrasson
Sans adresse de Pierre Vinclair
Dans l’enclos des hanches de Lysiane Rakotoson
Et nous, entre de Marie Joqueviel
Comme résonne la vie d’Hélène Dorion
Le fil de givre d’Isabelle Lévesque
Le pain, l’orage d’Emmanuel Damon
Trajectoire déroutée de Sandra Voïca
Depuis la cendre de Gabriel Zimmerman
Blessure insolente de Kaïlcedratt Sall
Agonie Patagonie de Lambert Schlechter
Lieux exemplaires de Flora Bonfanti
Les précédents lauréats
En 2017, la revue NUNC a décerné son prix de poésie à Riôychi Wagô pour son recueil Jets de poème, paru chez Po&Psy (catégorie poésie étrangère) et Murièle Camac pour Regarder vivre, paru chez N&B (catégorie poésie française). En 2018, Lucien Suel a reçu le prix pour Ni bruit ni fureur, paru à La Table ronde, et Elisa Biagini, pour Depuis une fissure, traduit par Roland Ladrière et publié par Cadastre8zéro.