Eva
KAVIAN, L’homme que j’aime, Carnets du Dessert de Lune, 2019, 66 p., 12 €,
ISBN : 978-2930607597
Eva Kavian est une autrice qui touche à tous les genres, écrit pour tous les âges et anime des ateliers d’écriture. Poésies, road-movie mésolithique, manuel pour apprenti écrivain, romans pour enfants ou adolescents, souvent elle invente des vies à ses personnages. Parfois, elle raconte la sienne. Continuer la lecture →
Daniel SIMON,
Au prochain arrêt je descends, Carnets
du Dessert de Lune, 2019, 96 p., 14€, ISBN : 978-2-930607-51-1
Daniel Simon a de nouveau frappé. Le directeur des Éditions Traverse et l’auteur de nombreux livres de poésie, de théâtre et d’essais livre ici son nouvel opus poétique, Au prochain arrêt je descends, aux Éditions Les Carnets du Dessert de Lune.
L’illustration de couverture de Pierre Duys et l’exergue de Paul Celan semblent annoncer la couleur : l’intention du poète ne sera pas de livrer une poésie mièvre ou aseptisée. En effet, le ton de Daniel Simon est celui de la révolte. La quatrième de couverture, un texte de Daniel Fano, avertissait déjà : ce livre s’adresse à ceux qui portent ce « refus de servir ceux qui veulent effacer la part d’humanité qui habite encore en nous ». Continuer la lecture →
Daniel FANO (textes), Jean-François OCTAVE (illustrations), Bientôt la Convention des cannibales, 2019, 76 p., 13 €, ISBN : 978-2-930607-55-9
Daniel Fano est un écrivain de l’apocalypse tranquille. Au fil des années, dans des récits aux titres improbables, des poèmes narratifs et subtils, des fables et des romans de la mélancolie lucide, l’auteur a inventorié, grâce à son sens aigu de la fiction, la modernité et ses avatars, qu’on pourrait appeler aujourd’hui tout simplement le temps d’après. Continuer la lecture →
La revue NUNC prime tous les ans deux recueils de poètes vivants, l’un de poésie française, l’autre de poésie étrangère. Le prix de poésie française récompensera cette année un recueil publié en 2018 à compte d’éditeur. La première sélection, comportant dix-huit titres, reprend plusieurs poètes belges. Le nom du/de la lauréat-e sera révélé lors du Marché de la poésie de Paris, le 9 juin.
Francesco PITTAU, La quincaille des jours, Carnets du dessert de lune, 2018, 110 p., 14 €, ISBN : 978-2-93060-747-4
Les jours passent comme un bouquet de sensations hétéroclites, une mosaïque d’instants. Francesco Pittau tente de capturer ces surgissements, ces révélations fugitives, ces presque rien ; de les piquer dans un mot, dans quelques lignes, dans un poème.
Il y a l’émerveillement d’un réveil, un émerveillement dont on ne sait la cause, seulement qu’il vous emplit : Continuer la lecture →
Serge MEURANT et Frédérique BIANCHI, Dans l’odeur des livres et le parfum du papier d’Arménie. Entretiens avec Jean-Pierre Canon, libraire de La borgne agasse, photographies de Daniel Locus, Carnets du Dessert de Lune, 2018, 48 p., 6 €, ISBN : 9782930607948
Vivre au milieu des livres, quel amoureux de la littérature, quel fervent lecteur n’en a rêvé ? Une vision romantique de la vie de libraire, née à l’adolescence, et que le passage des années, le sens des réalités ont tempérée sans l’altérer. Une librairie demeure un royaume, un monde où palpitent des histoires, des pensées, des émotions, des songes… Et rencontrer un libraire de vocation, de passion, de conviction nous ouvre des horizons, des vibrations… Singulièrement un libraire bouquiniste, si l’on en croit l’ode exaltée de John Cowper Powys : « Ah ! le splendide conservatoire de toutes les folies humaines qu’une boutique de livres d’occasion ». Continuer la lecture →
Yves BUDIN, Visions of Basquiat, Carnets du Dessert de Lune, 2018, 64 p., 20,00€, ISBN : 9782930607740
Jean-Louis Massot a assurément le sens de la pertinence éditoriale. Après avoir accompagné Yves Budin dans ses aventures graphiques consacrées à Miles Davis, à Jack Kerouac et à David Bowie, voilà que les deux hommes franchissent, dans un volume saisissant, un nouveau pas. Les Carnets du Dessert de lune s’ouvrent cette fois à Jean-Michel Basquiat, cet artiste d’origine haïtienne dont les gestes fulgurants ont traversé New York pendant quelques années: il a couvert les murs de Manhattan de graffitis, il a collaboré avec Andy Warhol, avec Keith Haring et avec Francesco Clemente puis s’est mis à exposer plusieurs centaines de tableaux dans différentes galeries… Continuer la lecture →
Daniel De BRUYCKER, Maximilien DAUBER, Exode, Les Carnets du dessert de lune, 2017, 80 p., 16 €, ISBN : 9782930607818
Le pays était froid rude à voir et sauvage à s’endurcir le cœur
Çà et là des clartés violentes aveuglaient sans rien éclairer qu’un ciel d’orage au cœur de soi
Des cris d’oiseaux passaient stridents dans la tourmente – eux-mêmes, on ne les vit jamais
Les livres, ça peut toujours se prendre au pied de la lettre. On louperait des choses, sûrement, en les lisant, ainsi, au ras de la moquette. N’empêche. Ça peut se faire. Rien ne nous empêche d’user ainsi de la lecture. On dirait alors d’Exode, dernier livre en date de Daniel De Bruycker et Maximilien Dauber, qu’il est le fruit de deux amoureux fous du désert. Dauber y revenant sans cesse depuis des années. Photographiant, filmant, obstinément, les sables, les roches éreintées, les ocres et les bleus. De Bruycker nous livrant de petits poèmes en tercet, suivant à la trace une troupe indéfinie de gaillards et de gaillardes, une troupe marchant dans le désert, on ne sait pas trop pourquoi, une troupe faisant route vers une oasis, y parvenant en bout de course. Continuer la lecture →
Daniel FANO, De la marchandise internationale, Les Carnets du Dessert de Lune, 2017, 84 p., 12 €, ISBN : 9782930607894
Il y a une quinzaine d’années, Jean-Louis Massot a tiré Daniel Fano de son trop long silence éditorial. Depuis, le clavier crépite. Voici le septième opus de l’inclassable auteur d’Un champion de la mélancolie et de Comme un secret ninja aux Carnets du Dessert de Lune. On accuse les coups, et on en redemande. Jean-Louis Massot ne devrait-il pas créer une collection à part entière : écrit à la mitrailleuse ? Continuer la lecture →
Décerné tous les deux ans, le Prix des lycéens de littérature est un prix littéraire dont le jury est composé d’élèves de classes terminales du secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles. En 2015, les quelque 3.000 élèves participants avaient élu Derrière la haine de Barbara Abel.Continuer la lecture →
Éric DEJAEGER, Courts, toujours ! 150 contes élagués, Cactus inébranlable éditions, 2015, 89 p., 7€ Sarah et Éric DEJAEGER, Poèmes mignons pour petits capons, Les Carnets du Dessert de Lune, 2016, 34 p., 8€
Amateurs d’aphorismes, ne bougez plus ! Vous êtes au bon endroit. Vous avez trouvé votre prochaine lecture, votre nouvel auteur fétiche, peut-être même votre maitre. Mais si vous êtes un adepte du style, l’auteur de Courts, toujours ! ne vous est sans doute pas un inconnu. Tantôt poète, tantôt romancier ou nouvelliste, Éric Dejaeger nous ravit cette fois avec un style aussi court que possible. Et percutant. Continuer la lecture →
Olga DUPRÉ, Léon le girafon, Bruxelles, Les Carnets du Dessert de Lune, 2016, 34 p., 8 €
Comme les petits humains, les girafons aiment leur tétine et lorsque vient le temps de s’en séparer, ils y rechignent. C’est ainsi qu’alors que sa maman lui propose mille et une façons de se débarrasser de cet objet plus vraiment de son âge, le petit Léon trouve réponse à tout et rejette les suggestions de sa girafe de mère les unes après les autres. La fée des tétines en a déjà bien assez comme ça, elle n’a pas besoin de la sienne ; les dents de traviole, c’est trop pratique pour manger ses spaghettis… Léon préfère s’endormir la tétine au bec. Pourtant, lorsqu’un beau jour on le prend pour un bébé, Léon, vexé, décide de lui-même d’abandonner l’objet dont il était friand et, empli de fierté, se proclame devenu « grand ». Continuer la lecture →
Patrick DEVAUX, Dorures légères sur l’estran, Bruxelles, Les Carnets du Dessert de Lune, 2015, 100 p., 12 €
Il y a des romans qui sont d’énormes pavés. Des fictions labyrinthiques qui emmènent dans les méandres du monde ou d’une langue. D’autres sont d’une extrême minceur. Brossent en quelques traits la trame d’une histoire. N’ont que faire des fioritures d’une langue baroque. N’ont que faire des intentions profondes et secrètes des personnages. Filent à toute vitesse de la première à la dernière page, en somme. Comme des trains express, ils ne laissent à leurs lectrices et lecteurs qu’à peine le temps de saisir une atmosphère, une couleur. Ces romans « marchent » peut-être d’autant mieux qu’ils se réfèrent à un genre très codé. Le roman d’amour, par exemple. Continuer la lecture →
Christiane LEVÊQUE, Ostende, Bruxelles, Les Carnets du Dessert de Lune, 2015, 70 p., 10€
Le temps d’un été dans la ville côtière, Christiane Lévêque croque une série de scènes du quotidien à la mer du Nord. Le livre est un recueil de petits textes en prose empreints d’une poésie réservée. Liée au monde du théâtre, l’auteure a écrit deux pièces ainsi que des nouvelles et de la poésie. Ostende est sa deuxième collaboration avec Garène, dessinatrice et céramiste dont le travail entre joliment en harmonie avec celui de l’auteure. Elles avaient déjà composé ensemble, dans le même esprit, le recueil Mokafé, chez le même éditeur. Continuer la lecture →
Francesco PITTAU, Tête-Dure, Bruxelles, Les Carnets du Dessert de Lune, coll. « Sur la Lune », 2015, 100 p., 12 €
Samedi 27 octobre 1962. Au cœur de la Guerre froide, le monde passe à quelques étincelles d’une pulvérisation nucléaire. La crise des missiles de Cuba atteint son paroxysme ; les mycéliums atomiques se ramifient sous les eaux caribéennes, dans les airs sibériens ou sur les terres insulaires. Dans le poste de radio, la voix du journaliste égrène des nouvelles inquiétantes. Continuer la lecture →