Le prix Gauchez-Philippot 2021, qui récompense un recueil poétique, couronne Louis Adran. Il a reçu son prix prix, lors d’une cérémonie organisée ce 26 juin à la Maison Losseau.
Le prix Gauchez-Philippot
Créé en 1977, décerné par la Ville de Chimay et organisé par le Secteur Littérature de la Province de Hainaut, le prix Maurice et Gisèle Gauchez-Philippot est un prix annuel. Il récompense alternativement un recueil de poèmes puis un roman ou recueil de nouvelles écrits en français. La poésie était à l’honneur pour cette édition. Le prix est doté de 620 €.
Le lauréat
Le prix Gauchez-Philippot 2021 récompense Louis Adran pour le recueil Nu l’été sous les fleurs précédé de Traquée comme jardin, paru aux éditions Cheyne. Avec ce prix, Louis Adran (un pseudonyme) poursuit son parcours poétique remarqué : son précédent recueil, Cinq lèvres couchées noires publié chez le même éditeur, lui avait valu le prix Découverte de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Le palmarès du prix Gauchez-Philippot
1979 : Max Vilain pour Pour saluer L’homme qui rit (Dryade)
1980 : Anne-Marie Derèse pour Nue sous un manteau de paroles (Maison internationale de la poésie)
1981 : Anne-Marie Carlier pour Impressions (Dieu-Brichart)
1983 : Pierre-Jean Foulon pour L’ombre des aunes (Spantole)
1984 : Roger Cantraine pour Pièges (Renaissance du livre)
1987 : Gaspard Hons pour Mémoire peinte (Rougerie)
1989 : Françoise Houdart pour Arythmies (Alliance Française)
1990 : Michel Joiret pour La différence (Pré-aux-Sources)
1991 : Carl Norac pour Le maintien du désordre (Caractères)
1993 : Yves Namur pour Fragments de l’inachevée (Éperonniers)
1994 : Patrick Virelles pour Peau de vélin (Belfond)
1995 : Philippe Mathy pour Monter au monde (Rougerie)
1996 : Amélie Nothomb pour Les catilinaires (Albin Michel)
1997 : Françoise Lison-Leroy pour Terre en douce (Arbre à Paroles)
1998 : Jacques Lefèbvre pour Comme un veilleur… (Luce Wilquin)
1999 : Philippe Cantraine pour Gagner du champ sur la nuit (Caractères)
2000 : Françoise Pirart pour La grinche (Pré-aux-Sources)
2001 : Jean-Luc Wauthier pour La soif et l’oubli (Âge d’Homme)
2002 : Jean Claude Bologne pour Requiem pour un ange tombé du nid (Fayard)
2003 : Véronique Wautier pour Douce la densité du bleu (Arbre à Paroles)
2005 : Lucien Noullez pour Escarpe et contrescarpe (Écrits des Forges et PHI)
2006 : Colette Nys-Mazure pour Sans y toucher (Renaissance du Livre)
2007 : Paul André pour D’Ambleteuse et d’elle au plus près (Esperluète)
2008 : Marie-Agnès Hoffmans-Gosset pour Le relevé des pas (Memory Press)
2009 : Éric Brogniet pour Ce fragile aujourd’hui (Taillis Pré)
2010 : Corinne Hoex pour Ma robe n’est pas froissée (Impressions Nouvelles)
2011 : Jack Kéguenne pour Ordre d’apparaître (Aesth)
2012 : Daniel Simon pour Ne trouves-tu pas que le temps change? (Le Cri)
2013 : Éric Piette pour Voz (Taillis Pré)
2014 : Jasna Samic pour Portrait de Balthasar (M.E.O.)
2015 : Philippe Leuckx pour Lumière nomade (M.E.O.)
2016 : Luc Baba pour Elephant Island (Belfond)
2017 : Werner Lambersy pour La chute de la grande roue (Castor astral)
2018 : Daniel Charneux pour Si près de l’aurore (Luce Wilquin)
2019 : Francesco Pittau pour La quincaille des jours (Carnets du dessert de lune)
2020 : Tristan Alleman pour Fugitives (Traverse)