Archives par étiquette : Jacques Vandenschrick

Les prix littéraires de l’Académie

le palais des académies

Le palais des Académies © Arllfb

L’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (Arllfb) a décerné ses prix littéraires 2022. Huit prix ont été décernés, couvrant différents genres littéraires.

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Le Top 2022 d’Éric Brogniet

Le Carnet et les Instants revisite l’année littéraire 2022 avec le Top 3 de ses chroniqueurs et chroniqueuses. La sélection d’Éric Brogniet. Continuer la lecture

Fuir et suivre

Jacques VANDENSCHRICK, Tant suivre les fuyards, Cheyne, 2022, 64 p., 17 €, ISBN : 978-2-84116-318-2

vandenschrick tant suivre les fuyard« Fuir. Quitter ce maître injuste. Se vouloir loin. Séparer les âmes. Distinguer les troupeaux. Refuser les pourquoi. La gardeuse de brebis l’a compris, qui cache bien en elle toutes les déesses. Alors l’homme, fuyant le maître, voit partout le visage de son frère usurpé. »

Après le recueil Livré aux géographes paru en 2018 aux éditions du Cheyne et récompensé par le prix Marcel Thiry 2019, après la réédition dans la collection Espace Nord en 2021 de quelques-uns de ses opus sous le titre Avec l’écarté et autres poèmes, Jacques Vandenschrick délivre un nouveau recueil : Tant suivre les fuyards. Continuer la lecture

Comment remédier à l’irrémédiable ?

Un coup de cœur du Carnet

Jacques VANDENSCHRICK, Avec l’écarté et autres poèmes, Impressions nouvelles, coll. « Espace Nord », 2021, 218 p., 9 €, ISBN : 978-2-87568-553-7

vandenschrick avec l ecarte et autres poemesTôt ou tard, il était fatal que le discret Jacques Vandenschrick fît son entrée dans la collection patrimoniale Espace Nord, aux côtés des grands Jacques Izoard, Claire Lejeune ou François Jacqmin. Depuis trente-cinq ans, en effet, il a publié chez le très exigeant éditeur Cheyne, en Haute-Loire, dix livres illustrant une vérité peu contestable : il n’est de grande poésie que celle qui crée sa propre poétique. Et celle-ci, qui peut certes intimider le novice, emporte l’attention et l’adhésion du lecteur expérimenté avant même qu’il ait pris le temps de démêler l’écheveau des mots… Continuer la lecture

Le prix Marcel Thiry pour Jacques Vandenschrick

Jacques Vandenschrick

Jacques Vandenschrick

Le prix Marcel Thiry 2019, consacré à la poésie, a son lauréat : Jacques Vandenschrick, récompensé pour son recueil Livrés aux géographes paru aux éditions Cheyne. Le poète succède au palmarès à Luc Baba, primé en 2018 pour Chroniques d’une échappée belle (Maelström). Continuer la lecture

Le prix Guillaume Apollinaire : les finalistes

Vandenschrick livrés aux géographesCréé en 1941 en hommage au grand poète éponyme, le prix Guillaume Apollinaire récompense chaque année un recueil de poèmes pour son originalité et sa modernité. Ce prix littéraire, particulièrement important dans le monde francophone, est souvent considéré comme l’équivalent en poésie du Goncourt pour le roman. Depuis 2017, le prix se décline aussi en un prix Guillaume Apollinaire-Découverte, décerné à un-e jeune poète. Les deux prix de cette édition 2019 seront remis en novembre aux Deux-Magots, mais les finalistes sont déjà connus. Avec des auteurs belges dans les deux catégories. Continuer la lecture

La poésie, la mémoire, l’au-delà

Un coup de cœur du Carnet

Jacques VANDENSCHRICK, Livrés aux géographes, frontispice d’Alexandre Hollan, Cheyne, 2018, 56 p., 17 €, ISBN : 978-2-84116-256-7

Vandenschrick livrés aux géographesComme il l’a déjà fait plus d’une fois, Jacques Vandenschrick n’hésite pas à reprendre dans Livrés aux géographes une thématique qu’on aurait pu craindre élimée : la résurgence de souvenirs prégnants et le pouvoir impérieux qu’ils exercent aujourd’hui sur notre vécu intérieur. En langage poétique, il nous redit que la mémoire est une faculté par essence sélective, que la fiction s’y mêle indiscernablement au réel, qu’elle constitue non un meuble à tiroirs mais un « chaos » ; comme Marcel Proust dans La recherche, il vise bien entendu la mémoire affective, non la rétention de quelque savoir institué. Toutefois, c’est dans un postulat insolite qu’apparait vraiment l’originalité de sa démarche. Les traces du passé, écrit-il dans le prologue, se présentent sous l’aspect de « lieux » disparates : villages traversés, maisons d’amis entretemps morts, cimetières, magasins désertés, coins de nature à l’écart, etc.  Ces lieux sont indissociables de personnes chères – parfois imaginaires – qui les ont habités ou parcourus, formant avec eux une sorte de consortium fantomatique. Ainsi le souvenir n’est-il plus envisagé sous l’angle de l’évènementiel, du narratif, mais comme fragment territorial : la spatialité se substitue à la temporalité, le tableau à l’anecdote, et la mémoire devient une entreprise topographique, certes fragile et aléatoire. Continuer la lecture