Archives par étiquette : Aurélie William Levaux

Les plaquettes de la Fureur de lire 2022

visu plaquettes 2022

Dans le cadre de l’opération de sensibilisation à la lecture La Fureur de lire, la Fédération Wallonie-Bruxelles publie chaque année des plaquettes, petits volumes contenant chacun une histoire complète (nouvelle, album pour la jeunesse ou bande dessinée) signée par un auteur francophone de Belgique. Les six plaquettes de l’édition 2022 sont déjà à découvrir – et à télécharger.  Continuer la lecture

Les prix 2021 de la SACD et de la Scam

prix sacd scam 2021

Chaque année, la SACD et la Scam décernent des prix récompensant les auteurs et autrices membres. Le palmarès 2021 est connu, mais situation sanitaire oblige, la remise des prix aura lieu au printemps. Continuer la lecture

« Je suis Aurélie […] je suis complotiste » ou Le nouveau bordel

Aurélie William LEVAUX, Les nouveaux ordres, Monte-en-l’air, 2021, 112 p., 14,90 €, ISBN : 979-1092775389

levaux les nouveaux ordresRecueil de textes et de dessins qui tient tant du journal de bord que du pamphlet, le nouveau titre d’Aurélie William Levaux est éminemment politique. Les Nouveaux ordres est une critique toute personnelle de la gestion de la pandémie par les états belges et français principalement, il est aussi et surtout une réflexion sur la (privation de) liberté et sur notre rapport aux élites dirigeantes. Continuer la lecture

Vivre, résolument

Un coup de cœur du Carnet

Aurélie William LEVAUX, Justice (pas le groupe), Cambourakis, 2021, 176 p., 18 €, ISBN : 978-2-36624-576-9

levaux justice pas le groupeCe qui était par contre clairement sous contrôle, c’était nous, et il allait falloir un certain temps pour que nous sortions de la torpeur et retrouvions une certaine énergie et foi en l’existence. 

On ne s’ennuie clairement pas en lisant Aurélie William Levaux. Dans la continuité de son dernier livre Bataille (pas l’auteur) paru en 2019 aux éditions Cambourakis, Aurélie William Levaux rempile avec Justice (pas le groupe) aux mêmes éditions. Nous y retrouvons le style très reconnaissable de l’autrice, par ailleurs dessinatrice et plasticienne : souvent de longues phrases entrecoupées de discours indirect libre, un pessimisme et une certaine sauvagerie, des chutes cash et ouvertes. Continuer la lecture

United comics of Belgium au Centre belge de la bande dessinée

united comics of belgium affiche

Depuis le 2 avril et jusqu’au 26 septembre 2021, le Centre belge de la bande dessinée (CBBD) présente United Comics of Belgium, une exposition qui propose « une fenêtre sur la création belge contemporaine ». Conçue en partenariat avec les deux principales associations professionnelles d’auteurs de BD belge, l’AKA [Akadémie des Auteurs de BD belge] et l’ABDIL [Auteur.trice.s de Bande Dessinée et de l’Illustration Réuni.es], elle entend mettre en dialogue le travail de 27 autrices et auteurs BD issus de différentes générations et communautés linguistiques. Continuer la lecture

Faisceau de lignes blanches

COLLECTIF, La ligne blanche, Arbre à paroles, coll. « iF », 2020,126 p., 14 €, ISBN : 978-2-8704-696-2

À l’invitation, à l’appel lancé par Antoine Wauters qui dirige la collection « iF » à L’Arbre à paroles, vingt-trois auteurs ont répondu : écrire sur ce que signifie pour eux la ligne blanche. Traversé par une crise, tenaillé par une pulsion qui se traduit en une décision — arrêter d’écrire —, Antoine Wauters voit dans la ligne blanche la manifestation du grand retrait, de l’effacement, une césure, un syndrome Bartleby. La pureté de la ligne blanche est telle qu’elle ne doit plus se traduire en mots. Le syntagme lancé aux contributeurs venus du monde du roman, de la bande dessinée, de la poésie, du journalisme s’apparente à un signifiant flottant que chaque auteur va interpréter, diffracter en récits ou en poèmes. Continuer la lecture

Ultrakif

Un coup de cœur du Carnet

Aurélie William LEVAUX, Le jour de travail, Monte-en-l’air, 2019, 128 p., 11.90 €, ISBN : 979-1092775297

Ce livre est pour toi si
tu es assis derrière un bureau
où tu zones sur internet
tu interroges la pertinence de ton utilité, là
tu te compares aux gens qui font des opérations à coeur ouvert, par exemple Continuer la lecture

Néandertal, la femme et les joies du couple

Aurélie William LEVAUX, La vie intelligente, Atrabile, 2019, 152 p., 19,50 €, ISBN : 978-2-88923-079-2

L’artiste plasticienne Aurélie William Levaux, fidèle à sa technique d’illustrations sur tissu, à son regard désabusé sur la vie et à son humour pince-sans-rire nous livre un nouvel album hybride. Face à des dessins de scènes de vie, elle mène un récit sur le quotidien de son couple, encore en construction, mêlé de digressions plus réflexives sur des sujets aussi variés que la condition humaine, l’état du monde, les crises hormonales, les ordinateurs cassés dans un mouvement d’humeur et les pizzas à un euro. Continuer la lecture

Un tas de pierres comme un défi à la vie

Aurélie William LEVAUX et Christophe LEVAUX, Le tas de pierres, Cambourakis, Coll. « Littérature », 2018, 128 p., 15 €, ISBN : 978-2-36624-332-1

Levaux_Le tas de pierresLui, Christophe, a publié, il y a un an seulement, La disparition de la chasse, aux éditions Quidam, une comédie sociale satirique et acide dans le monde entrepreneurial.  Elle, Aurélie William,  multiplie les activités artistiques autour notamment du dessin sur tissu, de la broderie et de l’écriture. Elle a sorti une quinzaine d’ouvrages chez différents éditeurs comme Prédictions, Sisyphe, les joies du couple ou encore Le verre à moitié vide, chez Atrabile où paraît prochainement La vie intelligente. Citons également Le festin des morts, au Tétras Lyre, avec Caroline Lamarche [1]. Continuer la lecture

Désenchantement du couple

Aurélie William LEVAUX, Sisyphe Les joies du couple, Genève, Atrabile, 2016, 148 p., 26,50 €

levauxAurélie William Levaux travaille à la croisée des genres, quelque part entre la bande dessinée, la littérature et l’art contemporain. Cette Liégeoise, connue pour son travail de broderie et peinture sur tissu, nous livre Sisyphe Les joies du couple, un album hybride et atypique. Alors que ses précédentes publications étaient principalement axées sur son travail plastique, ce roman graphique fait entrer en résonance le verbe et le dessin. Son univers pictural, assez reconnaissable, fait penser à des gravures anciennes qu’elle aurait détournées pour se les approprier et leur donner un sens nouveau, plus percutant. Continuer la lecture