Le Théâtre de Namur accueillera plusieurs rencontres de l’Intime festival
L’Intime festival lancera sa 11e édition – dites son Chapitre XI – du 18 au 20 août à Namur. Au programme : des lectures et des entretiens, avec la présence de plusieurs auteurs et autrices belges.
initié par Benoit Poelvoorde, l’Intime festival prend ses quartiers chaque été à Namur pour trois journées axées sur la littérature. Comédiennes et comédiens proposent des lectures d’oeuvres récentes, tandis que certains auteurs sont présents lors du festival pour des rencontres. Continuer la lecture →
Myriam LEROY, Le mystère de la femme sans tête, Seuil, 2023, 285 p., 19,5 € / ePub : 13,99 €, ISBN : 978-2-02-151576-3
Fin 2020, sur la pelouse d’honneur de la Seconde Guerre mondiale du cimetière d’Ixelles, Myriam Leroy, journaliste et écrivaine, découvre Marina Chafroff, un nom de femme au milieu de prénoms exclusivement masculins. Mais ce qui l’interpelle le plus, c’est le participe passé qui résume sa fin tragique, ce mot qui fait froid dans le dos, jeté sans ménagement au visage des visiteurs du lieu de mémoire : « DÉCAPITÉE ». Continuer la lecture →
Myriam LEROY, Belgiques. Out of office, Ker, coll. « Belgiques », 2022, 123 p., 12 €, ISBN : 978-2-87586-326-3
La collection « Belgiques » des éditions Ker continue d’ausculter, par la littérature et façon mosaïque, les imaginaires de la Belgique. Elle s’enrichit de quatre nouveaux volumes cet automne, parmi lesquels celui que signe Myriam Leroy.
Il y a (au moins) deux manières d’appréhender un recueil de la collection « Belgiques » : pour ce qu’il nous dit de la Belgique telle que la voit son autrice ou auteur, d’une part, et, d’autre part, pour ce qu’il fait au genre de la nouvelle. Continuer la lecture →
COLLECTIF, La ligne blanche, Arbre à paroles, coll. « iF », 2020,126 p., 14 €, ISBN : 978-2-8704-696-2
À l’invitation, à l’appel lancé par Antoine Wauters qui dirige la collection « iF » à L’Arbre à paroles, vingt-trois auteurs ont répondu : écrire sur ce que signifie pour eux la ligne blanche. Traversé par une crise, tenaillé par une pulsion qui se traduit en une décision — arrêter d’écrire —, Antoine Wauters voit dans la ligne blanche la manifestation du grand retrait, de l’effacement, une césure, un syndrome Bartleby. La pureté de la ligne blanche est telle qu’elle ne doit plus se traduire en mots. Le syntagme lancé aux contributeurs venus du monde du roman, de la bande dessinée, de la poésie, du journalisme s’apparente à un signifiant flottant que chaque auteur va interpréter, diffracter en récits ou en poèmes. Continuer la lecture →
Les rencontres littéraires Portées Portraits reprennent à la rentrée, dans leur écrin de la maison Autrique, mais aussi, pour certaines, à Wolubilis. Un riche programme qui fait résonner la littérature. Et en particulier la littérature belge.Continuer la lecture →
Les Grenades, le média féministe de la RTBF, ont désigné leur cinquante femmes de l’année 2019. Celles qui ont marqué l’année par leur action ou leur art. Une sélection dans laquelle la littérature se taille une belle place.Continuer la lecture →
Après le Renaudot et le Goncourt, le prix Médicis est le troisième grand prix automnal à livrer sa première sélection. Le lauréat succédera à Pierre Guyotat, récompensé en 2018 pour Idiotie (Grasset). Continuer la lecture →
La rentrée littéraire vient à peine de commencer et déjà les jurys des prix littéraires livrent leur première sélection. C’est le cas du prix Blù – Jean-Marc Roberts, dont on connait les cinq finalistes.Continuer la lecture →
Myriam LEROY, Les yeux rouges, Seuil, 2019, 192 p., 17 € / ePub : 11.99 €, ISBN : 978-2-02-142905-3
L’univers des réseaux sociaux et des échanges écrits qui s’y déroulent inspire peu à peu les auteurs de romans, donnant une nouvelle forme d’expression au genre épistolaire de longue date exploité par les gens de lettres. Correspondance réelle ou simple prétexte à une mise en forme d’un récit, il est pratiqué dans Les yeux rouges sous une variante seconde, dans la mesure où la narratrice nous relate le contenu des envois reçus sans nous les livrer donner in extenso. Continuer la lecture →
Alors que la saison des grands prix d’automne se termine en France, le prix Rossel, le plus prestigieux prix littéraire belge francophone, a livré ses cinq finalistes. La sélection 2018 fait la part belle aux premières œuvres et aux éditeurs français. Le lauréat sera connu le 6 décembre. Continuer la lecture →
Le prix Senghor du premier roman francophone et francophile, plus connu sous le nom de prix Senghor, a remis la liste des finalistes de l’édition 2018. La Belgique y est bien avec pas moins de deux romancières.Continuer la lecture →
En marge du prix Goncourt, décerné à l’automne, l’Académie Goncourt décerne aussi différents prix dans des sections parallèles : le premier roman, la nouvelle et la poésie. Les finalistes des deux premières catégories pour l’année 2018 sont désormais connus. Avec une présence belge. Continuer la lecture →
Myriam LEROY, Ariane, Don Quichotte, 2018, 208 p., 16 € / ePub : 11.99 €, ISBN : 978-235949-675-8
L’adolescence est un labyrinthe. On y entre au sortir de l’enfance et on en cherche l’itinéraire et la sortie pour entrer dans l’âge adulte. À la suite de deux amies qui sont au cœur de son premier roman, Ariane, Myriam Leroy nous déroule quelques fils pour traverser cette période qualifiée d’ingrate.
La narratrice est née au cœur du Brabant wallon, déjà tout un programme à ses yeux, dans une famille catholique, conventionnelle, ennuyeuse à mourir (et notre héroïne a de fréquentes velléités de suicide), qui mène une vie de privations, mais qui se gargarise d’appartenir à la bourgeoisie nantie. À tel point que leur fille s’est mise à haïr les riches du BW, « Haïr les riches, qu’ils soient ou non gentils, haïr davantage les gentils, les riches philanthropes, ceux qui donnent aux pauvres, qui leur ouvrent leurs bras et leur porte ». Ce foyer passablement névrosé s’est établi à Nivelles, « une machine à crever d’ennui ». Et pourtant, ceux qui y naissent y reviennent toujours. Mais l’appartenance sociale vous colle à la peau, ce que la narratrice constate des années après sa jeunesse : « non seulement tu ne seras jamais aussi riche qu’eux, mais surtout tu ne seras jamais comme eux (…) Tu appartiendras toujours à une autre race, gauche, empruntée, constamment à la lisière du burlesque. » Continuer la lecture →
Les Midis de la Poésie? Chaque mardi midi, entre 12h40 et 13h30, dans le petit auditorium des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, des conférenciers et des comédiens viennent parler d’un sujet faussement inactuel pour transmettre, questionner et faire entendre un auteur, une thématique, et surtout des textes. Les événements durent 50 minutes, alternant lectures et mise en contexte. Le programme est varié et multiculturel, mais les Belges s’y taillent aussi une place de choix.