L’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (Arllfb) a élu une nouvelle membre : Nathalie Skowronek. Elle succède à Jacques Crickillon, décédé le 11 février 2021, au fauteuil 20.Continuer la lecture →
Les Grenades, le média féministe de la RTBF, ont organisé cette année leur premier prix littéraire. Les deux lauréates sont désormais connues.Continuer la lecture →
Chaque jour, Le Carnet et les Instants revisite l’année littéraire 2020 avec le Top 3 de ses chroniqueurs et chroniqueuses. Aujourd’hui : la sélection d’Anne Casterman.Continuer la lecture →
COLLECTIF, La ligne blanche, Arbre à paroles, coll. « iF », 2020,126 p., 14 €, ISBN : 978-2-8704-696-2
À l’invitation, à l’appel lancé par Antoine Wauters qui dirige la collection « iF » à L’Arbre à paroles, vingt-trois auteurs ont répondu : écrire sur ce que signifie pour eux la ligne blanche. Traversé par une crise, tenaillé par une pulsion qui se traduit en une décision — arrêter d’écrire —, Antoine Wauters voit dans la ligne blanche la manifestation du grand retrait, de l’effacement, une césure, un syndrome Bartleby. La pureté de la ligne blanche est telle qu’elle ne doit plus se traduire en mots. Le syntagme lancé aux contributeurs venus du monde du roman, de la bande dessinée, de la poésie, du journalisme s’apparente à un signifiant flottant que chaque auteur va interpréter, diffracter en récits ou en poèmes. Continuer la lecture →
Les rencontres littéraires Portées Portraits reprennent à la rentrée, dans leur écrin de la maison Autrique, mais aussi, pour certaines, à Wolubilis. Un riche programme qui fait résonner la littérature. Et en particulier la littérature belge.Continuer la lecture →
La carte des regrets représente un tournant et une nouvelle voie. Ici, point d’histoire personnelle mais la création d’une fiction où l’on retrouve cependant l’idée qui traversait les autres livres et singulièrement Max, en apparence : quelle est la part de mystère de quelqu’un que l’on croit connaître ?
Véronique Verbruggen est trouvée morte sur un sentier des Cévennes. Mais qui est-elle vraiment ? Elle est éditrice, spécialisée dans la publication de livres sur les petits maîtres de la peinture, et à la fin du roman l’on comprendra les raisons de ce choix. Continuer la lecture →
Nathalie SKOWRONEK, Un monde sur mesure, Impressions nouvelles, coll. « Espace Nord », 2019, 219 p., 9 €, ISBN : 978-2-87568-423-3
Dans la collection Espace Nord, les classiques de la littérature belge des siècles passés côtoient ce que Tanguy Habrand, son directeur, aime à appeler « les classiques de demain ». Parmi ces derniers, Un monde sur mesure de Nathalie Skowronek, tout jeune roman datant à peine de 2017, d’une autrice dont la bibliographie démarre en 2011. Dans ce récit en grande partie autobiographique, l’écrivaine se penche précisément sur ce qui a précédé sa carrière littéraire. Continuer la lecture →
Le Prix Rossel, considéré comme le plus prestigieux prix littéraire en Belgique francophone, a livré le nom des cinq finalistes de son édition 2017. Les premiers romans s’y taillent une place de choix, tandis que les éditeurs belges sont bien représentés. Le /a lauréat-e sera connu-e le 7 décembre.
Nathalie SKOWRONEK, Un monde sur mesure, Paris, Grasset, 2017, 189 p., 18 €/ePub : 12.99 €, ISBN : 978-2-246-86333-5
De livre en livre, Nathalie Skowronek revient sur l’histoire de sa famille plongée dans l’horreur de la Shoah. Un monde sur mesure n’évoque plus directement l’extermination des Juifs. L’auteure y raconte l’histoire professionnelle de ses deux lignées grand-parentales en la situant dans l’évolution économique et sociale de nos sociétés aux XXème et XXIème siècles.
Nathalie SKOWRONEK, La Shoah de Monsieur Durand, Paris, Gallimard, 2015, 59 p., 7,50 €
Paru en 2013, Max en apparence représentait pour Nathalie Skowronek l’aboutissement d’une longue interrogation sur sa situation de petite-fille de déporté, une réponse à ses questions lancinantes, dont certaines restaient pourtant sans réponse. Dès le début de son essai, La Shoah de Monsieur Durand, elle marque cependant sa déception : Max en apparence n’arrivait-il pas trop tard ? Le discours sur la Shoah n’est-il pas en train de changer complètement de nature ? Continuer la lecture →