Jean LOUBRY, Syntaxe d’après la perte, L’Arbre à paroles, 2015
Ici je songe
à ce que peut le mot
à ce qu’il a
d’unique et de gravé
Que peut la langue, la dérisoire activité d’écrire, face à la perte ? Que peut la langue devant ce qui manque ? Homme sans repos, esprit en alerte, Jean Loubry nous embarque, dans ses poèmes « grammairiens », dans un splendide tourbillon de questions. L’une appelant l’autre, de page en page. L’une ou l’autre suscitant même – belle réussite – d’autres questions, hors des pages, dans l’esprit de ses lecteurs. Continuer la lecture