Archives par étiquette : Thomas Gunzig

Revue de presse : les livres de l’année 2022

revue de presse - illustration

Photo Pixabay

Tout au long du mois de décembre, les médias ont dressé le bilan de l’année littéraire 2022, dévoilant en particulier leurs listes des « meilleurs » livres des douze derniers mois. Un exercice auquel la rédaction du Carnet et les Instants a participé : nous vous avons proposé, du 8 au 31 décembre, les sélections de nos chroniqueurs et chroniqueuses. Nos regards se tournent à présent vers les choix des autres journaux et magazines – et plus précisément sur les auteurs et autrices belges francophones qu’ils ont retenus. Continuer la lecture

Le pire n’arrive pas toujours

Un coup de cœur du Carnet

Thomas GUNZIG, Le sang des bêtes, Au diable vauvert, 2022, 208 p., 16 € / ePub : 9.99 €, ISBN : 979-10-307-0452-5 

gunzig le sang des betesÀ chaque roman, Thomas Gunzig décrit, de manière précise et documentée, certaines pratiques sociétales bien contemporaines, par exemple les techniques de vente (dans Manuel de survie à l’usage des incapables) ou dans le cas de son dernier roman, Le sang des bêtes, la pratique et le marché du body-building. En même temps, il imagine des choses invraisemblables dont on se dit cependant que, vu les processus qu’il évoque, elles risquent de ne pas tarder à devenir réelles. Dans Le sang des bêtes, il s’agit de la génétique et de ce que des apprentis sorciers peuvent en faire. Continuer la lecture

Horizons littéraires en vingt-deux instantanés

COLLECTIF, Fenêtres sur court, textes réunis et présentés par Laura Delaye, Nausicaa Dewez, Laurence Ghigny, Violaine Gréant et Valériane Wiot, Impressions nouvelles, coll. « Espace Nord », 2021, 278 p., 10 €, ISBN : 978-2-87568-550-6

fenetres sur courtAutomne 2021 : Espace Nord sort son 400e numéro, La Fureur de lire fête ses 30 ans. Les comptes ronds incitent à marquer le coup et ce double jubilé ne fait pas exception. Ce n’est donc pas une réédition classique dans la collection patrimoniale qui a hérité, par le hasard de la numérotation, de ces deux zéros sur sa tranche. Et, tant que l’on parle de chiffres, il ne s’agit pas à proprement d’une mais plutôt de vingt-deux rééditions. Vingt-deux !? Dans un seul volume ? Parfaitement ! Vingt-deux nouvelles, échantillon choisi parmi les plus de cent plaquettes éditées dans le cadre de la Fureur de lire. Tâche ardue à n’en pas douter. Continuer la lecture

Portées Portraits : la nouvelle saison

Nathalie Skowronek

Nathalie Skowronek sera à Portées Portraits le 7 décembre – ©JF Paga

Les rencontres littéraires Portées Portraits reprennent à la rentrée, dans leur écrin de la maison Autrique, mais aussi, pour certaines, à Wolubilis. Un riche programme qui fait résonner la littérature. Et en particulier la littérature belge. Continuer la lecture

La première sélection du prix du Style

Odile d’Oultremont

Le jury du prix du Style a livré sa première sélection, dans laquelle figurent deux romans belges de la rentrée littéraire 2019. Le lauréat sera désigné en novembre. Il succédera à Pauline Delabroy-Allard, primée en 2018 pour Ça raconte Sarah (Minuit).  Continuer la lecture

Quand Alice inventait la littérature…

Thomas GUNZIG, Feel good, Au diable vauvert, 2019, 400 p., 20 € / ePub : 9.99 €, ISBN : 979-10-307-0274-3

Tombés de la plume de Thomas Gunzig, Alice et Tom ne se connaissent pas encore. Elle, c’est Alice au pays des emmerdes, jeune femme qui tire le diable par la queue. Lui, c’est un écrivain « sans gloire » (publié à l’Arbre pâle…tout un programme), pas vraiment raté, mais suffisamment pour douter de lui et trop investi dans l’écriture pour renoncer à l’espoir d’y briller un jour. D’ailleurs, que ferait-il d’autre ? Continuer la lecture

Blake et Mortimer revisited

François SCHUITEN, Jaco VAN DORMAEL, Thomas GUNZIG, Laurent DURIEUX, Le dernier pharaon, Autour de Blake & Mortimer, t. 11, Dargaud, 2019, 92 p., 17,95 €, ISBN : 9782870972809
Également version demi-format à l’italienne. Version en noir et blanc à paraître en novembre 2019.

Avec Le Dernier pharaon, Autour de Blake & Mortimer, t. 11, le quartet composé de François Schuiten (dessin et scénario), Jaco Van Dormael (scénario), Thomas Gunzig (scénario), Laurent Durieux (couleur) met génialement ses pas dans ceux d’Edgar P. Jacobs, créateur de la série Black & Mortimer. L’album décline combien prolonger une œuvre, c’est la révéler à elle-même, la poursuivre en l’actualisant. Marquée par l’imaginaire et la puissance graphique de François Schuiten, la revisitation de l’univers d’Edgar P. Jacobs renoue avec Le mystère de la grande pyramide (1954). L’album s’ouvre sur  la pyramide de Khéops. Blake et Mortimer se réveillent dans la chambre de la reine, frappés d’amnésie. Des années plus tard, appelé à Bruxelles afin d’étudier l’étrange rayonnement électromagnétique qui, émanant du Palais de Justice, a la propriété de rendre inopérants les appareils électriques, le professeur Mortimer découvre un mur d’hiéroglyphes, des représentations de Seth et autres divinités dont, féru d’égyptologie, Joseph Poelaert a truffé son colosse de pierre. Tandis que Mortimer et Henri, le seigneur des lieux, avancent vers le Graal, le lieu secret d’où provient le phénomène d’irradiation, une déflagration lumineuse embrase le Palais, déferle dans les rues de Bruxelles. Sur ordre de l’armée, les habitants sont évacués et désertent la capitale. Une cage de Faraday enserre l’édifice afin de contenir son magnétisme. Une enceinte mure la ville qui, au fil des mois, se mue en une ville fantôme où la nature reprend ses droits, où les animaux sauvages ont établi leurs quartiers. Continuer la lecture

Le top 3 d’Éric Brucher

Suite et fin de notre rétrospective de l’année. Aujourd’hui : le choix d’Éric Brucher.


Lire aussi : la fiche d’Éric Brucher


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Les Belges à l’honneur aux Midis de la Poésie

Les Midis de la Poésie? Chaque mardi midi, entre 12h40 et 13h30, dans le petit auditorium des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, des conférenciers et des comédiens viennent parler d’un sujet faussement inactuel pour transmettre, questionner et faire entendre un auteur, une thématique, et surtout des textes. Les événements durent 50 minutes, alternant lectures et mise en contexte. Le programme est varié et multiculturel, mais les Belges s’y taillent aussi une place de choix. 

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Thomas Gunzig, Prix Filigranes 2017

gunzig prix filigranesLe Prix « Filigranes » va à Thomas Gunzig pour son roman La vie sauvage (Au diable vauvert), livre particulièrement remarqué lors de cette rentrée littéraire. Seul Belge parmi les sept finalistes de cette deuxième édition, Thomas Gunzig reçoit un chèque de 5.000 € et son livre sera mis en avant dans les différentes librairies Filigranes.  Continuer la lecture

Manuel de survie à l’usage des sauvages

Thomas GUNZIG, La vie sauvage, Au diable vauvert, 2017, 336 p., 18 €/ ePub : 7.99 €, ISBN : 978-2-84626-961-2

gunzigIl y a quatre ans, Thomas Gunzig publiait son Manuel de survie à l’usage des incapables, déjà aux éditions Au diable vauvert auxquelles il est fidèle depuis quelques années. Pour la rentrée littéraire, dont il est un incontournable aux côtés d’Amélie Nothomb et Éric-Emmanuel Schmitt selon la presse tous azimuts, il sort La vie sauvage qui a bien des points communs avec le précédent. Continuer la lecture

Bientôt la rentrée littéraire !

RL (2)Comme chaque année au début de l’été, Livres Hebdo a annoncé les chiffres de la prochaine rentrée littéraire en France. En 2017, ce seront 581 romans et recueils de nouvelles qui arriveront sur les tables des libraires. Ils étaient 560 l’année dernière. Parmi les 581, le magazine a recensé 390 titres d’auteurs francophones et 81 premiers romans. Plusieurs auteurs belges seront de la partie. Continuer la lecture

Prix littéraires de la FWB

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(c) Jean Poucet

Ce lundi 23 mai, la cérémonie de remise des prix littéraires de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est tenue au Théâtre national. Continuer la lecture

Histoires de familles

Thomas GUNZIG, Borgia, comédie contemporaine, Vauvert, Au diable vauvert, 2015, 72 p., 5 €/ePub : 2.99 €

gunzigPour endormir sa petite-fille, la vieille Lucrèce lui raconte son enfance et puis sa vie : comment elle a quitté sa famille pour en trouver une autre, après s’être trompée de famille, et finalement comment elle en a « fabriqué » une. Puis, la petite-fille raconte sa propre vision de la famille. Continuer la lecture